lundi, novembre 07, 2005

 Croa debout

"Coup de bec" n° 1 Novembre 2005

Très cher lecteur, Bonjour !

Les blogs sont à la mode, il fallait donc que je m'y mette ! Je me demande même s'il n'y a pas plus de blogueurs que de lecteurs... D'où le "très cher lecteur"... Espérant au moins une (1) présence ?

Je serais tenté, pour ce premier numéro, de coller à l'actualité. Tout le monde va faire cela surtout en ce moment avec les évènement que l'on sait et notre Président qui "naturellement" devait intervenir... ça y est je l'ai fait !

Internet est un lieu de rencontre paradoxal, seul et ensembles à la fois. Chacun prend la parole sur son blog et si quelqu'un veut bien te répondre c'est que le sujet en vaut la peine. Ce soir il faut que j'achète une batterie 45Ah.... Vous vous en foutez ? Tiens, je pourrais en profiter pour acheter aussi un pneu neuf de 700 et la chambre à air qui va bien pour le vélo qui, indisponibilité oblige, n'est pas sorti du garage depuis deux mois. Si vous avez eu la patience de lire jusque là vous vous dites : « Ce type néglige son vélo, ce qui l'oblige à polluer avec sa bagnole, mais maintenant il a des problèmes de démarrage, du coup il se rend compte qu'il n'a plus de solution de secours pour aller au boulot, etc, etc... » Et vous avez tout faux car la batterie, c'est pas pour la bagnole ! Mais vous vous en foutez, n'est-ce pas ? Si vous ne vous en foutez pas tant pis je vous laisse avec votre frustration car finalement je vais faire comme tout le monde et vous entretenir plutôt de vrais sujets de comptoir de blog. Je vais donc, avec vous essayer de refaire ce monde pour qu'il soit meilleur.

(à suivre)


mardi, novembre 08, 2005     "Coup de bec" n° 2 Novembre 2005


Très cher lecteur, Re-Bonjour !


Avant de refaire le monde il faudrait d'abord le connaître et comprendre. Comprendre aussi pourquoi il comment il faudrait le refaire. Par ailleurs est-ce possible ou seulement nécessaire ?

À l'origine du monde il y a Dieu. Cela est très contesté mais l'histoire est jolie et même si c'est pas vrai cette explication me plaît suffisamment pour que je m'en contente. Ceux qui préfèrent la théorie du "big bang" ont sûrement raison mais pas sur tout. Surtout ce n'est guerre poétique !

Le monde qu'a fait Dieu est magnifique pour ceux qui le découvrent dans de bonnes conditions. Pourtant il est des créations qui, plus que d'autres, doivent subir les imperfections de ce monde dues, paraît-il, à la faute des deux premiers êtres humains. Là encore l'histoire est jolie mais c'est tellement con qu'on se demande bien comment on a pu si longtemps y croire.

Comment se fait-il que tous les êtres vivants soient victimes de la malédiction divine ? Les premières étant les autres animaux qui vivent, souffrent et meurent tout comme les hommes. Alors que les seuls à avoir fait une connerie sont de l'espèce crée à l'image de Dieu ?

Dans le Monde, il y a le vivant. Autour du vivant il y a l'eau, la terre et le ciel. Quoique cela soit vivant aussi. Disons qu'il y a le vivant sensible et le vivant physique car tout ça n'est pas immuable, évidemment.
(à suivre)


mercredi, novembre 09, 2005

  Dieu n'existe pas!"Coup de bec" n° 3 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Hier, je vous ai parlé de "vivant physique" mais réflexion faite je parlerai d'environnement comme tout le monde. Notre mère la Terre n'est pas froide, elle est donc vivante mais… Bon, ne compliquons pas tout !
Dans le même esprit appelons simplement vivant ce que j'ai appelé "vivant sensible".
L'ensemble vivant plus environnement constitue "la Nature" (vivant+ environnement=Nature.)

Je ne vous avais pas parlé de Nature mais de Dieu. Hélas, qui y croit encore ?(Renoncer à de belles légendes, dûr !)
La terre ne croit pas en lui et je présume qu'elle se fout de tout ! Le vivant ? Seules les images de Dieu y ont cru un certain temps parce que ça les arrangeait, mais désormais trop proche de lui -disons désormais assez prétentieux- les hommes n'ont plus confiance qu'en eux-mêmes !
Il n'y a donc pas de Dieu pour organiser la nature et celle-ci s'organise donc toute seule.

Mais comment cela fonctionne-t-il ?
Le fonctionnement de l'environnement s'apprend à l'école suivant des règles incontestables que les images de Dieu ont progressivement déchiffrées : Ça s'appelle la physique.
Le vivant est trop compliqué pour être appréhendé. On dit que les femmes sont très compliquées et cette idée me plait. En fait les hommes (au sens strict = homo sapiens mâle ) le sont tout autant mais ils sont trop fiers pour l'avouer car ce serait reconnaître qu'ils ne comprennent rien à eux-mêmes !
C'est pourtant simple, il suffit de regarder les autres animaux : Ils sont aussi cons que nous !
(à suivre)

jeudi, novembre 10, 2005

  "Coup de bec" n° 4 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Hier, je vous ai proposé de regarder les animaux. Ce qui en fait n'est pas si facile... Lecteur, si tu es une lectrice tu devrais y arriver, quoique... Bon, pour tout le monde, Voici le truc : ADMETTRE QUE NOUS SOMMES TOUS TRES CONS !
Je sais que c'est dur mais c'est finalement le seul moyen de comprendre quelque chose au vivant, à défaut de tout comprendre, ce qui est impossible.
Je vous ai dit hier que les animaux étaient aussi cons que nous, ce qui constitue une première clef. Comme la tendance naturelle des hommes, créés à l'image de Dieu, est de penser que seuls les animaux sont cons, ce n'est pas très évident pour nous. Pourtant IL FAUT ME CROIRE sinon, très rapidement, vous ne pourrez plus me suivre ! (Si vous admettez ne rien comprendre à ce discourt, poursuivez car vous êtes sur la bonne voie.)
En fait tout le vivant est très con. La seconde clef consistera à comprendre pourquoi. La troisième clef explique comment chacun s'en sort plus ou moins quand même.

Ceci dit il y a longtemps que les gens observent les animaux. Je vous propose pour demain un peu d'histoire. Ce sera plus facile pour vous surtout si êtes un homme (au sens strict = homo sapiens mâle.)
(à suivre donc)

vendredi, novembre 11, 2005

  "Coup de bec" n° 5 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Je vous avais promis pour aujourd'hui un peu d'histoire. Ceci à propos de la vision que nous avons des autres animaux. Constat : Ils ont toujours été maltraités quelque part sur la planète mais généralement pas plus que les hommes. Au début de l'ère chrétienne l'animal domestique était un bien marchand à égalité de l'esclave. Là, tout change parce que Dieu accorde aux hommes ce qu'il n'accorde pas aux "autres" animaux : Une âme immortelle. (J'ai mis des guillemets à "autres" parce qu'à partir de ce moment associer ce qualificatif devient incorrect.
Rassurez-vous, je vais m'en affranchir !)Le poète, le romancier, le...
Il y a eu des contestataires qui, comme Saint François, ont su ne pas franchir certaines limites. Dans ses fables, Jean de la Fontaine, met en scène des animaux pour caricaturer les hommes. Il connaissait et aimait la Nature, savait la nature animale de l'humain mais sa plume fine et mesurée ne l'a jamais trahit.
Il a fallu attendre le siècle dit des lumières, alors que la valeur "droits de l'homme" atteignait un sommet pour que quelques savants tiennent pour évidente la nature animale de l'homme. D'abord de ceux qui contestent Dieu tel Mikhaïl Bakounine qui ira jusqu'à prêter un sentiment religieux aux autres animaux dans sa démonstration du caractère artificiel de toutes les religions. Mais le plus clairvoyant dans sa simplicité reste Victor Hugo, meilleur député défenseur de la loi Grammont : «On pourrait reconnaître aisément cette vérité à peine entrevue par le penseur, que, depuis l'huître jusqu' à l'aigle, depuis le porc jusqu'au tigre, tous les animaux sont dans l'homme et que chacun d'eux est dans un homme.» ;
Victor en poète : « De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?
De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages
».Cet idiot de Marx
Que ces signes toutefois ne nous égarent pas ! Les intellectuels les plus fameux n'ont développé que des thèses anthropocentrées, donc grossières et erronées. Karl Marx par exemple n'avait pas vu que dans la Nature il y a une espèce dominante : l'homo sapiens. A-t-il vu seulement qu'il existe des espèces autres qu'humaines ?
Ce Karl Marx s'était juste regardé le nombril avec, dessous, un sexe plus ou moins gros. Il s'est alors sûrement dit que dans la nature il n'y avait que des classes dominantes et des prolétaires...
(à suivre)
1 Commentaire sur ce message : Marianne a dit...
Ben écoute, t'aura qu'à expliquer ta théorie à mes prof d'histoire et de français quand tu la vera au repas irelandais XD lol

mercredi, 16 novembre, 2005



samedi, novembre 12, 2005

  Dieu femme?"Coup de bec" n° 6 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Hier tu as pensé « Mais quel grossier personnage que ce Croa qui se permet maintenant d'insulter Marx ! Ce type serait-il de Toulouse ? » [Nota à propos des devinettes toulousaines qu'on aime bien à Bordeaux : «Qu'est-ce commence par un "f", se termine par un "n" et qui tombent en automne ?» …… //….. «Les feuilles, hais CON !» ] Là, j'avertis le Toulousain qui voudrait m'atteindre que je ne suis pas de Bx, mais du Bassin, donc intouchable ! §:)

Il ne faut pas abuser des "con" mais je me refuse pour ma part à trouver "bête" les imbéciles car ce serait insulter lâchement les autres animaux, venant de la patte d'un représentant de l'espèce dominante. Peut-être ai-je un goût douteux pour la provocation ? Bof… L'origine du mot est presque inconnue et son usage n'insulte plus les femmes. Frustre mais plus vraiment vulgaire, il ne désigne plus dans son sens propre quasi-inconnu un certain sexe que dans la littérature coquine des siècles passés. Aujourd'hui nous disons foufoune, trou, shoune, petit nid douillet, fourreau, fente, etc… soit 50 000 mots gentils, triviaux ou ordinaires pour désigner le "con" oublié de nos arrière-grands-parents. Si une féministe avait envie d'insister sottement (–tiens, il y a quand même des synonymes!-,) qu'elle sache d'avance qu'elle trouvera ici plus con qu'elle !

Par ailleurs je me demande si, après tout, ce Dieu, trop vite rayé (coup de bec n°3) ne serait pas femme ? Les premiers hommes ont imaginé un Dieu parfois monstrueux, parfois avenant mais toujours animal. Ils étaient très loin de la vérité. Puis il y eut un peuple élu d'un Dieu qui leur ressemblait comme un père parce que le premier homme avait été créé à son image. Et si la Bible avait loupé l'évidence ? En fait ce Dieu des juifs, des chrétiens et des musulmans – car c'est le même - que l'on dit infiniment bon ne maîtrise peut-être pas tout… Comme ses humaines images ne maîtrisent pas tout. Cette image humaine divine peut prendre plusieurs formes après tout. Or, ce monde imparfait n'a pu être créé que dans la douleur, CQFD.
(à suivre)

dimanche, novembre 13, 2005

  Bébés"Coup de bec" n° 7 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Hier nous avons vu Dieu. Il est bien !
Du coup nous sommes tous comme des bébés à surveiller comme le lait sur le feu. L'accident guette ; Mais Dieu ne peut rien pour nous car celui d'hier encore un phantasme. En réalité la nature est livrée à elle-même ou plutôt à l'espèce dominante… Si cette espèce a une conscience. (?)

Dieu aime Marx parce qu'il a travaillé dur. Imaginons ce type sans ordinateur, sans stylo, sans même une plume sergent major, juste une plume d'oie qu'il faut retailler sans cesse, le tout à la lumière d'une bougie et avec des gants parce que le feu de la cheminée ne chauffe que le dos! L'homme nous a pourtant laissés de gros volumes que peu d'entre nous, hommes et femmes du XXIe siècle, avons lu jusqu'au bout (moi-même…? Hé non !) Cet homo sapiens a cherché une conscience toute sa vie. Sa conscience d'espèce, trop simple, lui a échappé. Il s'est trouvé une conscience de classe, ce qui est beaucoup plus compliqué. Ce travail n'est peut-être pas perdu car il n'est, finalement, peut-être pas complètement con. Ramené à l'espèce et au temps réel, donc au fonctionnement interne des sociétés humaines dans le court terme ses observations sont suffisamment justes. En extrapoler des règles et principes éternellement valables sans même prendre en compte la moindre ressource naturelle voilà une première l'erreur ! Mais sa plus grosse faute est de n'avoir pas réalisé à quel point l'homme est con, aussi con que les autres animaux et très prétentieux, ce qui lui est spécifique.
Nous verrons tantôt que le travail anthropocentré d'intellectuels tel Marx est en grande partie récupérable. Comme en physique, il ne fallait d'abord pas se tromper de référentiel !
(à suivre)


lundi, novembre 14, 2005

  Crabe rouge"Coup de bec" n° 8 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Donc, Dieu a créé la nature (coup de bec n°2) et le premier écosystème qui était parfait...
Par la faute des deux premiers homo sapiens il ne reste que des écosystèmes imparfaits. Ces trucs fonctionnent quand même, ce qui peut surprendre ! Dans ces écosystèmes vivent en harmonie (quoique ?) diverses espèces vivantes. Il y a toujours une espèce dominante. En général c'est l'homo sapiens. Nous pouvons cependant trouver quelques exceptions comme les grands fonds marins. L'îlot Clipperton où règne le crabe rouge est un bon exemple d'écosystème bizarre. Les crabes rouges de Clipperton sont-ils conscient de leur domination ? Bien sûr que non : Les hommes, avec des capacités cognitives nettement plus étendues n'ont jamais eu cette conscience ! Les hommes se croient "supérieurs" ce qui n'est pas du tout la même chose.
Il faut, pour prendre conscience de son statut de dominant, d'abord avoir considéré que les autres espèces sont fruits d'un aboutissement naturel aussi parfait que celui qui nous a engendré. La domination n'est donc pas la supériorité.
La domination résulte d'un processus engendré par l'instinct de survie dont disposent toutes les espèces. Ce processus génère une tendance à l'accaparement des territoires et des ressources, donc une lutte permanente des espèces entre elles, voire des individus entre eux dans l'espèce. Les plus faibles s'adaptent ou disparaissent. L'espèce dominante explose jusqu'à occuper tout l'espace et tout les territoires seule. Là, elle peut s'autodétruire ou s'adapter. Comme l'espèce humaine en est à ce point la question de notre survie se pose aujourd'hui.
Sinon rassurez-vous, une autre espèce prendra notre place demain et la nature ne s'en portera pas plus mal.
(à suivre)


mardi, novembre 15, 2005

  "Coup de bec" n° 9 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Nous verrons aujourd'hui un peu plus en détail ce qu'est l'instinct de survie. Tous les individus du vivant portent en eux l'instinct de survie. Cet instinct se met en oeuvre non seulement individuellement, ce qui entraîne une lutte des individus entre eux, mais aussi collectivement, ce qui entraîne des rivalités entre groupes d'individus, notamment en ce qui concerne les espèces grégaires.
Cette ainsi que la plus évidente action de cet instinct collectif autant qu'individuel s'exprime par la lutte des espèces entre elles. Cet instinct fait aussi agir les sociétés d'individus d'une même espèce et c'est lui qui pousse le jeune essaim d'abeille à trouver un logement pour la colonie puis à conquérir le territoire supposé libre et disposant de ressources des alentours. Tant qu'il y a de l'espace libre alentours, groupes et tributs n'entrent pas en conflits surtout de la part des autres animaux car pour eux cet instinct semble se limiter au nécessaire. Les conflits entre individus ou groupes d'individus d'une espèce non humaine ne commencent généralement qu'avec la surpopulation.
Le cas de l'espèce homo sapiens est beaucoup plus grave. Cet animal a toujours besoin "d'avoir plus" pour se sentir plus fort, ce qui procède aussi de l'instinct de survie. Son désir de propriété ne se limite donc pas au nécessaire. Ses caractéristiques grégaires présentent plusieurs apparences qui peuvent se croiser ou se compléter telles que familles, entreprises, classes sociales, nations, etc.

Il n'y a ni conscience ni mesure de l'instinct de survie même pour l'espèce humaine... Enfin, il semblerait que, pour le moment, il en soit ainsi.
(à suivre)

mercredi, novembre 16, 2005

  Dieu & "Intelligence"."Coup de bec" n° 10 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Hier j'ai parlé de l'instinct de survie. Lecteur... Je te vois venir et dire : «Oui mais l'homme est "intelligent", lui ! » ERREUR, L'intelligence ça n'existe pas !

Cette illusion d'une spécificité humaine justifiant la supériorité de notre espèce est si grave que j'avais préparé une thèse sur le sujet. Lecteur, si tu es venu ici par ma page perso tu a peut-être remarqué un titre sans liaison hypertexte : «Le mythe de l'intelligence.» En fait, cette liaison n'est pas activée parce que le travail est toujours en attente d'être terminé, ce qui arrivera bien un jour !
Comme ce jour n'est pas arrivé je vais quand même sur le présent blog et en quelque mots résumer les principales notions à retenir : (Sinon tu ne pourra pas suivre !)

- L'intelligence en tant que spécificité de l'espèce homo sapiens n'existe pas. Cette espèce est, comme les autres, poussée et guidée par ses instincts dans toutes ses actions.
- Nous, humains, confondons l'intelligence (qui n'existe pas) avec les capacités cognitives, lesquelles sont plus importantes chez nous que chez les autres animaux. Ce n'est pas une preuve de supériorité mais une aptitude crée par l'évolution.
- La conscience n'est pas non plus spécifique à l'homo sapiens ni preuve d'intelligence. Certains animaux au moins pensent ce qu'il font et rêvent la nuit tout comme nous quoique dans un univers spécifique.

Voilà, grâce à cette mise au point, nous pourrons continuer.

(à suivre)

jeudi, novembre 17, 2005

  "Coup de bec"11 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Après la mise au point d'hier nous pouvons maintenant reprendre le fil de notre discourt.
La prédation relève-t-elle de l'instinct de survie ? Bien sûr que oui ! La remarque est intéressante en ce sens que la prédation est souvent image d'actions motivées par l'instinct de survie. Cela trahis un certain niveau de conscience à défaut de bien tout comprendre.

Il y a quand même des différences entre la prédation et l'instinct de survie, considéré dans son ensemble, notamment en ce qui concerne le comportement des autres animaux. C'est ainsi que l'instinct de prédation est, la plupart du temps mesuré au juste nécessaire pour des raisons biologiques. En effet l'abus de nourriture étant mauvais et ressenti comme tel, le prédateur sait se limiter. Il n'en est pas de même de l'instinct de survie pour ce qui est de la part qui met en concurrence les individus ou groupes d'individus entre eux. Non seulement l'individu ne se limite pas mais aucune régulation externe ne semble en mesure d'agir non plus.

Il existe une espèce d'oiseau emblématique du phénomène :
Deux oeuf sont dans le nid. Après couvaison deux oisillons réclament leur pitance. Nous pourrions penser que les parents vont alors alimenter à parts égales les deux gosiers. En fait il n'en est rien car les parents de cette espèce d'oiseau sont très cons (si, si ça existe !) et feront tout leur possible pour engraisser le plus "gros bec" (en fait le plus fort et le plus vorace) sans voir que l'autre végète et finira par en mourir.
Croyez vous que les mammifères fassent mieux ? Nullement ! Les grandes gueules sont toujours mieux servies et, ni équité, ni mérite, n'entrent en ligne de compte dans les partages. Par ailleurs c'est quoi le mérite??? Sûrement une invention humaine !
(à suivre)
1 commentaire sur ce message:
Un utilisateur anonyme a dit… Moi je ne connais pas ce genre d'oiseau !


vendredi, novembre 18, 2005

  "Coup de bec" n° 12 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Ce week-end ce sera relâche ! C'est en réunion que je continue de refaire le monde. Il y sera question surtout de taureaux et de combattre ces saloperies que sont les corridas.
Bref, je serais à l'AG de la FLAC (Site à connaître : http://www.flac-anticorrida.org)

J'espère que ces premières feuilles de blog t'on plu. On se revois mardi ?
Dans l'attente, je t'invite, lecteur, à relire tout ça sachant que tu peux critiquer (cliquer sur : "comments" pour faire un commentaire) Quoique pour les critiques méchantes je préfère le courriel (écrire à croa33 –chez- club-internet.fr )

Amicalement
(à suivre – Mais seulement à partir mardi donc.)


mardi, novembre 22, 2005

  Taureau sympa"Coup de bec" n° 13 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

A Sète nous étions un petit groupe à faire le bilan de la lutte anti-corrida. L'homo sapiens n'est pas seulement un dominant, c'est un dominant pervers. Douterait-il de sa représentation divine qu'il doive ainsi cultiver des symboles de domination malfaisants ?
Il est dommage que si peu de gens accordent à leur sensibilité cette oreille, -et des sous !-, qui les sauvera eux-mêmes. Refuser la violence symbolique sauve d'abord les victimes directes, mais offre aussi aux espèces en lutte naturelle un espoir de contrôle.

Samedi soir, ayant apprit que l'espèce avait entre 40 et 1000 ans d'existence potentielle, le groupe d'homo sapiens que nous formions s'est fait une déclaration d'amour. Il est vrai que nous avions parmi nous un amoureux de toutes les espèces. Cet artiste de l'observation et du cadrage avait enchanté la communauté par un film sur les ours américains.
Les humains sont vraiment bizarres. Fréquenter un microcosme de condamnés clairvoyants et se sentir heureux de se voir, alors que seuls les inconscients devraient l'être, quel paradoxe !

L'homme c'est Guy Bortolato. Il encadre aussi des stages de découvertes. (Faire une recherche sur Internet : Vous y trouverez des trucs.)

Pour les sous c'est : FLAC BP 16 34 301 Agde CEDEX
__________________________________________
Ce week-end là, avec mes amis nous refaisions le monde ; A toi, lecteur lamda, je dois encore expliquer des trucs. Demain on reprends ça : Je vous parlerai des paradoxes du miroir.
(à suivre)

mercredi, novembre 23, 2005

  "Coup de bec" n° 14 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Les amis de Saint-Exupéry, qui en avait beaucoup, témoignent des étonnantes dispositions du grand écrivain comme observateur de l'environnement. Ce bonhomme était non seulement un pilote réputé, ce qui est discuté, mais aussi un expert en sciences et notamment en physique amusante, ce qui est un peu moins connu. Ce type faisait remarquer qu'il fallait se méfier des reflets du miroir. C'est ainsi qu'il se lançait parfois dans une de ses démonstrations magistrales en faisant observer que dans un miroir tout est à l'envers mais le haut est en haut et le bas en bas, donc dans le bon sens ! L'objet est donc quelque part magique et paradoxal.

Faisant fi de toutes modesties et bien que je ne comprenne rien à ce premier paradoxe, j'oserai aller bien au-delà des démonstrations de Saint-Exupéry.
Dans les propriétés du miroir notons celle qui consiste à bien vouloir rendre l'image de l'homme mais pas celle des vampires. Les vampires ne supportent pas la lumière du jour ce qui n'a aucun rapport. L'homme est à l'envers dans le miroir tout en y ayant aussi les pieds sur terre, le vampire ayant les siens dans la tombe... (??) Bon, laissons tomber... C'est magique et chercher à comprendre un effort vain.
Sur le ouaîbe il y a des pages et des sites miroir. Ces miroirs là sont parfaitement fidèles et n'est pas miroir qui veut. Sur Internet non seulement le haut est en haut et le bas en bas mais tout y est si parfaitement lisible qu'on ne sait plus quelles pages sont le miroir des autres ! Deux textes identiques mis en page différemment ne sont pas des miroirs mais des transcriptions. Sur Internet textes et images miroirs sont forcément dans le bon sens car c'est la règle. Bref, en ce qui concerne les miroirs seul l'objet est impénétrable alors que sa version Internet est banale, sans sorcellerie aucune, et cette exception ou nous voyons le désuet battre le moderne nous laisse pantois.

Et Dieu dans tout ça ? Si l'homme essaye de voir Dieu dans son miroir il n'y verra que lui-même. Voilà donc une propriété intéressante du magique objet propre à conforter l'homme dans la plus séduisante de ses certitudes !
(à suivre)

jeudi, novembre 24, 2005

  Animal aussi con que nous !
"Coup de bec" n° 15 - Novembre 2005


Cher lecteur Bonjour !


Vous avez du mal à suivre cette chronique et c'est normal. Il eut été plus facile de vous parler d'environnement et donc de physique. Les sciences dites exactes ouvrent un débat facile : Ou on a juste, ou on s'est trompé ! J'ai préféré vous compliquer la lecture et parler de la vie, laquelle est un tissu de mensonges. Quoique pas vraiment, disons que les apparences sont bien souvent trompeuses pour nous humains qui, je le rappelle, sommes très cons.

Hier je vous parlais des paradoxes du miroir. Je vous propose maintenant de continuer avec les apparences, justement.
- (Tiens, lecteur, je me surprends à te vouvoyer maintenant... (?) En fait ce n'est pas ça : Arrivé au numéro 15 du présent blog, je me suis auto-persuadé que vous êtes bien au moins deux à me lire... Non ? Va-t-il falloir aussi que je mette un "s" à "lecteur" ?? Sachant qu'après tout vous vous connectez individuellement : NON ! - Tant pis pour les incohérences!)

Ces apparences sont-elles seulement issues de ce que nous voyons ? Ce serait trop simple, même si Saint Thomas a été, finalement, le premier sage de notre ère. Les apparences sont souvent issues de ce que nous croyons et nous sommes plus facilement portés à croire ce qui nous arrange. Les autres animaux croient ce qu'ils reniflent, ce qu'ils ressentent, ce qu'ils entendent ou ce qu'ils voient alors que l'homo sapiens croit d'abord ce qui l'arrange. Alors, quelle est l'espèce la moins con, à part l'autruche qui nous ressemble beaucoup ?

Il y a des homo sapiens qui savent déjà cela, ce qui leur permet de dominer les autres homo sapiens. Citons par exemples les cartomanciens, les astrologues, les curés, les hommes politiques, etc... Bref, tous ces parasites qui ont compris que pour mener les autres hommes il suffit de leur dire ce qu'ils veulent entendre.
(à suivre)


vendredi, novembre 25, 2005

  "Coup de bec" n° 16 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Je vous ais dit hier que certains humains pouvaient en manoeuvrer d'autres et j'ai cité quelques exemples très évidents. L'homo sapiens étant très con le premier moyen de le rendre encore plus con est le mensonge. C'est le plus doux des moyens de domination. Il n'y a pas que les humains qui connaissent la ficelle mais l'homo sapiens en fait un art suprême.
La confiscation directe est déjà plus brutale. Toutes les espèces essayent de la pratiquer mais l'action ne profite vraiment qu'à l'espèce dominante. Si ça ne suffit pas les groupes ou individus dominants disposent de moyens de coercition. L'ensemble constituent les violences institutionnelles. Elles ne rendent pas obligatoirement plus con mais elles instituent contraintes et soumissions. La particularité des violences institutionnelles est qu'elles ne se voient pas toujours. Lorsqu'elles se voient, elles sont toujours justifiées.
(J'entame ici un chapitre sur la violence et je n'arrive plus à rigoler. Rassurez-vous, nous en sortirons avant Noël ! Notre but étant de refaire ce monde, il faut bien continuer à le connaître ! Je vous rappelle que vous pouvez participer par des commentaires : Cliquer sur «comments» )

Par violences institutionnelles j'entends violences dominants-dominés, laquelle ne se limite évidemment pas aux violences internes à l'espèce humaine mais également aux violences d'une espèce vers l'autre. Comme l'homme est l'espèce dominante de presque tous les écosystèmes connus nous sommes les principaux, voire uniques, responsables des violences institutionnelles.
A l'inverse des violence institutionnelles, les violences dominés-dominants sont sporadiques et presque toujours visibles voire ostensibles. Elles se retournent souvent contre leur auteur et ce, parfois directement. Le dominé violent est généralement un rebelle. Ce n'est donc pas lui qui a commencé et, de toutes les violences le dominant est responsable.

La première des violences institutionnelle telle que la subit un dominé ne se voit pas : C'est la privation. Nous en parlerons demain.
(à suivre)


samedi, novembre 26, 2005

  Nature morte pain et eau"Coup de bec" n° 17 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Nous allons donc parler aujourd'hui de la première et de la moins visible des violences.
La privation résulte directement de la lutte des groupes et catégories d'individus pour la vie. Le dominant, inspiré par son instinct de survie ("coup de bec" n°8 &9) confisque à son profit ressources et territoires aux autres espèces, voire aux groupes et individus faibles de la même espèce. Elle peut être considérée naturelle mais n'existe pourtant de manière marquante que dans un écosystème très malade ou l'espèce dominante a déjà trop proliféré. C'est peut-être bien le cas sur Terre au début de ce XXIe siècle… !
La privation est la première cause de disparition des espèces. En s'appropriant massivement ressources et territoires l'espèce dominante prive carrément certaines autres de moyen d'existence. Le constat est navrant mais il est aussi difficilement contestable!
La privation s'exerce aussi vis à vis de groupes et individus faibles de l'espèce dominante et constituent aujourd'hui bien plus que ce que des intellectuels du XIXe siècle ont appelé "domination de l'homme par l'homme" puisque qu'au XXIe certains hommes sont carrément privés de tout par d'autres hommes, lesquels n'ont même plus besoin d'eux et donc même plus besoin de les asservir !
Le résultat de la privation d'activité (d'emploi si vous voulez) pour un humain s'appelle chômage. Cette forme de privation est doublement violente en ce sens qu'elle est également coercitive vis à vis des humains qui ne sont pas encore privé d'activité.
Le résultat de la privation d'un territoire privé (de logement si vous voulez) d'un individu homo sapiens n'a même pas de nom. Les victimes ne sont plus rien vis à vis des autres hommes ce qui est très éprouvant s'agissant d'une espèce grégaire. L'humain ainsi déchu se trouve en effet en situation d'exclusion de la société des hommes.
La privation de liberté est à considérer un peu à part suivant les cas. Il peut s'agir pour le dominant de s'approprier carrément l'individu victime ou d'une action coercitive. La violence de la chose n'est évidente que dans le second cas alors même que le sort de la victime est pire dans le premier !

Vous trouverez sur Internet beaucoup de bonnes approches documentaires concernant ce type de violence applicables aux conséquences internes à l'espèce humaine. Cela vous sera expliqué avec d'autres mots que les miens. Le constat et les approches partielles vous seront très utiles. Toutefois les liaisons générales de causes à effets, toujours anthropocentrées et surtout sans prise en compte de la finitude des ressources, sont grossièrement erronées. Les intellectuels non-écologistes n'ayant non seulement pas progressés depuis Karl Marx, mais régressé au contraire : Au lieu de chercher l'erreur ils rejettent tout en bloc, histoire d'en ajouter une !
(à suivre)


dimanche, novembre 27, 2005

  CSR Frappant"Coup de bec" n° 18 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

La violence institutionnelle n'a généralement l'air de rien sauf pour la victime ! Et encore, à propos de violences venues d'institutions humaines, souvent la victime humaine est bien souvent persuadée avoir mérité son sort! Les contraintes subies par les animaux sont encore plus anodines, ceux qui nous sont proches étant considérés comme de simples marchandises.

Nous avons vu hier que la première violence institutionnelle est la privation, laquelle résulte de l'appropriation de tout ce qu'un dominant peut désirer.
La contrainte par coercition peut être citée maintenant, la violence y étant plus ou moins apparente et plus ou moins graduelle dans la mesure ou le dominé voudrait résister. Cela est classique et je ne m'y étendrais pas. Toutes les espèces évoluées la pratiquent. Les hommes y ont ajouté des "impératifs économiques".

La violence gratuite semble spécifique à l'homme, quoique ce point soit discuté.


L'espèce humaine a toutefois des spécificités comportementales qui méritent de l'attention :

- Les violences institutionnelles paraissent souvent normales, aller de soit… Ce qui les rend peu visibles. Paraissent légitimes même celles qui, analysées avec un esprit un tant soit peu critique, sont carrément crapuleuses et criminelles. Concernant les humains entre eux, elle est même souvent "légitime" au sens propre car c'est le fort qui fait la loi, donc le droit, et la "justice" chargée de l'appliquer est bien plus complice que réellement juste !
- Une mesure de coercition humaine est toujours justifiée style « nous allons être contraints de vous... si... ».
- La victime doit être diabolisée (cf. Image du démon : "coup de bec n°13") ou culpabilisée.

Bref, la parole, laquelle est une spécificité humaine, est un outil bien pratique pour se donner le beau rôle, d'autant que, généralement celui qui l'a est aussi celui qui fait !
(à suivre)

lundi, novembre 28, 2005

  Scorpion promis à la damnation
"Coup de bec" n° 19 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


J'espère que tu as encore le moral ! (Tiens, lecteur, je me remet à te tutoyer… Heureux de supposer que tu es là encore au moins un ? ) Car avec les violences rebelles ça ne va pas être beaucoup plus rose !

Pour bien situer le propos précisons tout de suite qu'il ne faut pas confondre révoltes et révolutions. Les révolutions sont rares, procèdent d'autres logiques que de simples révoltes et ne sont même pas obligatoirement violentes. Une révolution a pour finalité un coup d'état. Une révolte peut toutefois être instrumentalisée par des révolutionnaires. Le coup d'état réussi, les révoltés ne sont généralement pas gagnants pour autant !

[ - Lorsque j'ai commencé cette chronique nous étions en pleine "révolte des banlieues". J'aurais pu, comme la majorité des blogueurs me répandre sur le sujet. Mais c'eût été une erreur pour plusieurs raisons:
- Les jugements "à chaud" sont trop empreints d'émotivité pour être objectifs.
- J'aurais été, comme les autres, influencé par les médias.
- Il y avais bien d'autres choses à dire et justement ce fut mon choix ! - ]

Les révoltes sont, contrairement aux révolutions, permanentes. La violence y est ostensible et elles sont toujours vouées à l'échec. Les révoltés sont, en apparence, beaucoup plus violents que les institutions. En réalité ces violences sont beaucoup plus mesurées qu'elle ne le paraissent. De plus elles sont limitées par les capacités même des acteurs à faire beaucoup de mal. Le révolté n'est pas malin et ne cherche pas à l'être. La répression le frappe donc de plein fouet, quand il ne la cherche pas ! En fait le révolté mène un combat désespéré, voire suicidaire.
Il y a eu à l'occasion des "évènements récents" environ 10 000 véhicules brûlés ce qui va provoquer une légère augmentation des statistiques relatives au vandalisme habituel. Pour situer le chiffre sachez qu'il y a environ 300 000 véhicules volés par an.

Si certaines révoltes, telle celle dont nous venons de parler, font la une des médias, il en est d'autres qui font beaucoup moins de bruit. La première forme de violence rebelle est le suicide. Le suicide est en effet une violence directement retourné sur soi-même. Nous connaissons cette sale bête appelé scorpion pour être très dangereux non seulement pour l'humain qui voudrait mettre la main dessus (de quel droit?) mais aussi pour lui-même !
Le scorpion n'est pas le seul animal suicidaire. Le refus de s'alimenter, fréquent de la part d'espèces tenues en captivité, est aussi une forme de suicide. Les humains sont environ 150 000 à essayer de se suicider en France tous les ans (Un sur dix réussit.)

En fait révoltes et suicides ne sont que des réactions conscientes ou inconscientes à d'autres violences plus sournoises. Elles devraient toujours interpeller les responsables , lesquels réagissent pourtant inlassablement par encore plus de coercitions.

Voilà enfin une première chose à changer dans ce monde. Continuons !
(à suivre)


mardi, novembre 29, 2005

  Nide de guèpes"Coup de bec" n°20 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

J'ai terminé hier l'aperçu sur les violences sur une correction possible et nous en avions bien besoin pour le moral. Incidemment, nous nous étions aussi rendu compte qu'une révolution n'offrait normalement pas de progrès. Nous sommes cependant encore loin d'avoir terminé le constat et cette petite évasion aux solutions ne devrait pas nous distraire.

Certaines espèces particulièrement évoluées de la création (tiens, un oxymore!) ont été capable de construire des réalisations complexes tant en ce qui concerne les organisations sociales que les constructions d'édifices ou de gîtes. Ce phénomène d'organisation de la vie suscite l'admiration. S'agit-il de systèmes dus à l'évolution darwinienne comme les êtres vivants eux mêmes ? Nous pouvons penser que c'est certainement vrai et ce, au moins partiellement. Les systèmes "naturels", telles les termitières africaines ou les ruches sauvages, ne sont en principe que la survivance victorieuse de systèmes non viables qui se sont éliminés d'eux-mêmes. Toutefois un système, fût-il crée par un animal, n'est jamais complètement naturel et l'utilisation par certains oiseaux de matériaux de récupération modernes pour construire un nid prouvent qu'eux aussi ont un génie qui sait s'adapter ou évoluer.
L'espèce humaine se distingue particulièrement à ce propos. C'est bien plus à cause de ses réalisations que de sa propre fécondité que l'impact sur la nature de l'espèce dominante s'est fortement multiplié ces derniers temps.

L'homme croit que la civilisations et tout ce qui la compose, capitalisation, génies civils et mécaniques, etc… Sont créations de son intelligence. Or l'intelligence n'existe pas ("coup de bec" n°10.) ! En fait les civilisations ne sont qu'une création de son instinct de survie et elles s'inscrivent forcément dans l'évolution darwinienne. Il n'est pas prouvé que ces systèmes soient éternellement viables ; Ils paraissent même fragiles au contraire et,... Surtout, les humains n'en sont absolument pas maîtres !
 (à suivre)


mercredi, novembre 30, 2005

"Coup de bec" n°21 - Novembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Nous arrivons maintenant à un point particulièrement complexe de notre étude, à savoir la nature et le fonctionnement des sociétés humaines les plus récentes et notamment de la société dite "de consommation". Ce faisant, nous ne partons pas de rien et beaucoup de choses sont déjà écrites.


Les études non écologistes servent encore de référence dans les idéologies dominantes politiquement dites "de gauche" ou "de droite". Elles présentent comme principales sources d'erreurs l'anthropocentrisme, la croyance en l'intelligence et en l'infinité des richesses terrestres... Bref, elles sont condescendantes et scientistes. Cela signifie que depuis qu'il ne compte plus sur Dieu, l'homme reste optimiste et insouciant parce qu'il se pense infaillible et compte sur ses élites et surtout sur la science, ce qui est une erreur car nous sommes tous des cons.

Les études écologistes sont encore peu sorties du microcosme militant. Les lacunes précitées semblent si évidentes aux auteurs écologistes qu’ils n’en parlent pas. D’autres trop préoccupés par l'urgence des problèmes, en oublient de prendre le temps d'en expliquer les fondements. Les paroles sages de chefs indiens tel Seattle sont quand même souvent citées en exemple ; Nous en reparlerons...


Revenons donc aux références connues en Europe. Karl Marx voyait le système capitaliste responsable de tous les maux humains et avait trouvé des coupables dans la grande bourgeoisie.
En fait, il avait presque tout comprit… Presque !
(à suivre)

jeudi, décembre 01, 2005

  Chef Seattle (buste)"Coup de bec" n°22 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Qu’avait donc dit Seattle mais que n’avait pas comprit Marx ? Ça:
« Nous le savons, la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre. »

Un océan et plus de mille ans de vanités latino-chrétiennes séparait ces deux hommes de bonne volonté. Notez que je n’ai pas dit de "cultures judéo-chrétiennes" mais "vanités latino-chrétiennes" vu qu’au fond l’idée d’un Dieu qui nous surveille aurait dû nous corriger et que les romains nous ont laissés leurs conceptions du droit. Les plus de milles années représentent le temps de mutation d’une civilisation qui, virtuellement, les sépare.


Les romains avaient, en effet, inventé la propriété foncière. Il se peut aussi que ce soit, géographiquement, les Grecs mais il y a guerre plus de 2000 ans, puisque les terres entourant les plus anciennes citées étaient propriété commune et les parcelles travaillées suivant des règles de partage.
La concession de terres à un particulier ou à une famille a très vite généré des abus notamment dans les colonies romaine où se sont créées d’immenses latifundia. Il est aussi vrai que l’esclavage existait déjà bien avant, toutes bonnes choses générant richesses… Mais aussi privations et pauvretés.
Les premières destructions de l’environnement visibles dates de l’Empire Romain quoique la chose paraissait positive et que ça ne se voyait encore pas trop.
La première réaction des hommes de basses conditions a été de s’en remettre à Dieu, d’autant que c’était tout nouveau. Pour autant les Maîtres sont restés les maîtres et Dieu juste un consolateur. Les mêmes maîtres sont encore là, avec le capital en plus du foncier, mais tous les homo sapiens sont en fait coupables et pas seulement les bourgeois ou les aristocrates. Même lorsqu’ils n’ont rien, tous veulent être propriétaires et l’être autant qu’ils peuvent l’être sans se préoccuper des conséquences. Sur de telles bases, même un partage supposé équitable est abusif.

La nature ne se partage pas : On la laisse tranquille !
(à suivre)


vendredi, décembre 02, 2005

  Viol nature"Coup de bec" n°23 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


Donc la nature n’appartient à personne et pas même à la communauté.
Ver 1840 un certain Proudhon a déclaré que «la propriété était un vol». En fait, c’est un viol.

Violée la prostituée, violé l’esclave, violé le condamné, violé l’oiseau en cage, violé le taureau, violée la Terre…

Pourtant le don existe,
Celui de l’amante par amour, celui du travailleur libre par intérêt, celui du coupable par le repentir, celui de l’oiseau comme du taureau par la beauté de la liberté et la terre est bonne fille car ses fruits nous sont offerts aussi : Il faut juste ne pas en abuser.

Actualité : ça y est, le Gulf Stream ralenti ! Mercredi, une dépèche de l’AFP nous a annoncé que ce qui devrait arriver entre "tout de suite" et "juste après nous" arrive " tout de suite", finalement !
Conséquences : Refroidissement sur les cotes européennes dans un contexte de réchauffement général. Autrement dit, très prochainement du froid à Bordeaux, du chaud à Montpellier et…. «Ouaaa… Putaing, les tempêtes à Toulouse, con ! »
(à suivre)

samedi, décembre 03, 2005

  PROUDHON (portrait)"Coup de bec" n°24 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


Donc, l’espèce dominante homo sapiens s’est non seulement accaparé toute la nature mais il a en plus formalisé la chose de la pire des façons, non seulement pour la nature mais aussi pour lui-même, par le droit de propriété. Il est vrai que la chose convient parfaitement aux quelques Maîtres de l’actuel monde. Ces maîtres sont aussi principaux propriétaires, non plus en terres (quoique) mais surtout en capitaux… Comme quoi ce pas tout à fait idiot de Marx avait quand même un peu raison et, si tous les humains sont potentiellement responsable des malheurs de (presque) tous, il y en a quand même quelques uns qui le sont entièrement !
Et les conneries ne sont pas terminées ! Cette propriété de la terre, inventée par les Romains, valorisé par la Révolution (si, si !), s’applique maintenant à tout ! Et cela à tel point que même l’air que l’on respire appartiendra bien un jour à quelqu’un. Il faudra, bien sûr, payer un droit d’usage à ce quelqu’un. Bref, nous sommes fous… Ou peut-être juste cupides ?
Il est des droits qui se vendent. Le vivant, les logiciels et autres œuvres de l’esprit sont déjà souvent à quelqu’un, lequel peut même tout à fait vendre ou transmettre à ses héritiers ces biens virtuels… Et les rentes qui s’y rattachent !
Bref, l’homo sapiens a fait de tout et de n’importe quoi une propriété, sa propriété.
Il y a aussi, heureusement, des humains contestataires qui trouvent que ça commence à bien faire ! C’est grâce à eux que le vivant n’est pas encore brevetable en Europe, donc sans propriétaires de ce coté-ci de l’Atlantique. Les logiciels dits libres tel l’OS LINUX participe d’un système de mise en commun de techniques et non d’appropriation de la moindre trouvaille comme cela paraît naturel à certains. Proudhon aurait aimé LINUX.
(à suivre)

dimanche, décembre 04, 2005

  "Coup de bec" n°25 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Quoi, vous n’avez pas réagi ?
J'avais pourtant laissé entendre hier qu'il fallait abolir la propriété !
Heureux d’être si bien compris, je vais quand même temporiser. Mais ce sera pour le milieu de la semaine prochaine vu que demain… « Je pars à Toulouse, con ! »

En attendant la reprise des "Coup de bec", je vous invite à relire le blog qui, comme tous blogs, se lit de bas en haut. (Drôles de trucs mais c'est la règle !)

Pour laisser un commentaire cliquez sur «comments».
Mes amitiés à toi, LECTEUR !

mercredi, décembre 07, 2005

  Croix Languedocienne"Coup de bec" n°26 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Avant de reprendre nos propos de comptoir de blog, je vais vous raconter Toulouse.
En fait les Toulousains ne sont pas de grossiers personnages, tout comme les Corses ne sont pas des feignants et les Écossais ne sont pas des radins. Ce n'est en tout cas pas le cas de ceux que j’ai rencontré. Il y a des Toulousains qui sont d’infâmes salauds car j'ai croisé aussi ici une victime. Les hommes peuvent être d’infâmes salauds partout et notre époque en fabrique de plus en plus.

Ceux qui m’ont reçu étaient hospitaliers et sympathiques. Ces gens sont fiers de ce qu’ils font. Ils sont fiers aussi de leur région, de son histoire et du cadre de vie. Partout d’ailleurs les gens sont fiers de ce qu’ils sont et de ce qu’ils font. C’est une façon gratifiante de recevoir que de présenter tout ça et j'ai été comblé. Les voyageurs sont partout en France des hommes ou, peut-être plus encore, des femmes, couverts d'attentions…
À Toulouse on soumet les gros avions à la question jusqu’à ce qu’ils craquent. C’est donc aussi grâce à eux que les voyages se passent bien. Ici on est fier de sa culture et de son histoire aéronautique. Dès l'arrivée, cela se voit rien qu’aux noms que portent les rues.
Quant à l’Histoire d'ici, qui ne la connaît pas ? Au moins cette saga du siècle dernier si subtilement restituée par la plume d’Antoine de Saint-Exupéry ? Je pense évidemment à ces pionniers reliant Toulouse aux Amériques en avion postal au péril de leurs vies… Tout un symbole : J’avais ici rejoint un groupe de fonctionnaires chargés de mettre en place un système d’information et, à l’heure d’Internet, penser à ce que des aviateurs ont fait autrefois pour relier des hommes entre eux en transportant du papier laisse rêveur. C’est ainsi que des gens se sont sacrifiés pour un progrès aujourd’hui inutile et énergivorace. Enfin… Disons un progrès mal orienté parce que personne ne savait alors que ce progrès irait trop loin. Par ailleurs, aujourd'hui, qui en a prit vraiment conscience, au fond ? Le bilan que j'en tire ne réduit évidemment en rien le mérite des anciens.

Lundi soir le clan que nous formions a terminé la soirée dans un pseudo pub irlandais, un truc où la bière est assez chère. Il est vrai que nous pouvons payer… En revenant à notre hôtel, il y avait là sur le trottoir à demi allongé, un pauvre clochard (SDF pour ceux qui ont peur des mots) qui pleurait en racontant son histoire à des policiers. Il y avait aussi un monsieur qui parlait aux policier…
C'est Dominique M. qui m'a expliqué la scène. Cette grand-mère à qui un long militantisme à la CGT a apprit la vie, est une personnalité du groupe : « Tu vois, c'est sûrement le monsieur qui a appelé les policiers car les SDF n'osent généralement pas se plaindre. Tu ne peux pas savoir le nombre de ceux qui se font agresser le 5 ou le 6 du mois parce qu'ils viennent de toucher le RMI ! ».
- Encore un truc dont les médias ne nous parlent surtout pas ! -
(à suivre)

jeudi, décembre 08, 2005

  "Coup de bec" n°27 - Décembre 2005

petition anti-DADVSI
Aujourd'hui je devais « temporiser »… Finalement on verra demain !
Coup d'oeil sur les bonnes infos, c'est à dire celles qui sont sur Internet mais –surtout- pas à la télévision et qu'est-ce que j'apprends : Il y a à l'ordre du jour des 20 et 21 décembre de l'assemblée Nationale un projet de loi qui ferait se retourner Proudhon dans sa tombe. Quoique celui-ci n'ait jamais été très écouté !

Autrement dit l'actualité rattrape notre sujet de samedi dernier et ce jour je vous invite à aller signer la pétition.

On se revoit demain ?

vendredi, décembre 09, 2005

  Elégante noire"Coup de bec" n°28 - Décembre 2005


Reprenons nos propos et « temporisons » enfin !

- Tout animal, notamment l'homme et surtout la femme ne peut survivre sans posséder quelques biens personnels.
- Toute possession n'est pas fruit d'une appropriation et celle-ci peut tout à fait, ne nuire à personne.
- Les us & coutumes actuels sont si imparfaits que certains justes revenus n'existent que par la propriété.

D'un coté, le droit de vivre implique le droit de s’en procurer les moyens. De l'autre l'appropriation parait incontestablement illégitime. Entres humains, la propriété est injuste car presque toujours mal partagée. Vis à vis de la nature, c'est encore pire !

Ce débat de droits entre humains est-il honnête ?
Voyons donc les autres animaux : Chaque individu ou groupe d'individu d'une espèce dispose d'un territoire à peut près équivalent et parfois fort réduit. Chaque famille peut posséder un nid ou un terrier, bref un logement. Cette faculté de possession est pour l'animal normal un besoin souvent vital mais toujours limité, semble-t-il.
Finalement la seule espèce qui ne sait pas se contenter d'un territoire équivalent à celui des autres individus de la même espèce est l'Homo sapiens et encore pas n'importa lequel mais seulement celui qui se prétend "civilisé", ce qui prouve en passant qu'il ne s'agit pas d'une fatalité !

Il est donc sûrement légitime et même vital pour une tribu ou autre communauté humaine de disposer d'un territoire, pour une famille d'avoir un logement et pour un individu de posséder quelques biens personnels, des bijoux par exemple. Cela mène au droit de possession tel que l’admet Proudhon, lequel est très différent du droit de propriété en ce sens qu’il est limitatif et non transmissible. Les limitations étant fonction de l’impact vis-à-vis de la nature et vis-à-vis de la société humaine. Le système peut aussi être protecteur pour son titulaire mais limitativement.
(à suivre)

samedi, décembre 10, 2005

  Logo Université Bx4"Coup de bec" n°29 - Décembre 2005

Belle utopie que donner à tous de posséder. Hélas, mes "coup de bec" donnent dans le vide...
Alors parfois je m'introduis dans certains cercles actifs où je ne trouve que des amis.
Hé bien, même à plusieurs, ce n'est pas gagné et y'a du boulot !
Car pour ce qui est de changer le monde ça va, il change… Oui, mais dans le mauvais sens !

J'étais invité hier par mon syndicat et quelques professeurs d'université à une journée d'étude sur les «Pôles de compétitivité.» Il s'agit d'un de ces trucs censés créer des emplois. En fait, si ça marche le truc génèrera surtout des marges ; Sinon, il y aura de toutes façons les exonérations de charges de prises pour les entreprises et il y en a qui sont sûrs de gagner ! On nous a expliqué comment tout ça doit marcher avec des mots anglais. Pour que ce soit clair je traduis : Des complexes spécialisés artisanaux ou industriels se sont achalandés et développés en pôles actifs pour diverses raisons historiques ou d'opportunités. Quant au projet, il consiste à surfer sur ces points forts afin de doper la "croissance" (valeur libérale sur laquelle nous reviendront.)
Rassurez-vous personne n'a été dupe et c'est plutôt nous qui avons eu la parole. Mais.. Je me demande bien pourquoi car ceux qui décident étaient ailleurs.

Rentré à la maison, un constat s'impose : Les chats n'ont plus rien à manger et même pour nous le frigo est vide! Des courses sont obligatoires ; De retour à la maison, il y a les mails à traiter…. Et, avec tout ça l'heure avance et je loupe le débat des amis du Diplo sur l'AGCS.

Encore un truc qui, lui aussi, change le monde…
(à suivre)

dimanche, décembre 11, 2005

  "Coup de bec" n°30 - Décembre 2005


Excusez-moi mais ce n'est pas ce soir que l'on s'étendra sur la "croissance" ou sur les "changements" du style AGCS comme je le laissais supposer hier.

Encore rattrapé par l'actualité, je vais vous demander de regarder ailleurs !

Connaissez-vous le "Meatrix"? Non : Vous allez être déconcerté ! Oui : Revoyez-le car maintenant c'est en français !
L'adresse est : http://www.themeatrix.com/french/

ENSUITE : Participez au sondage de la commission européenne sur le sujet. Pour une fois qu'on nous demande notre avis !!! (Mais il ne faut pas tarder.)

Pour cela allez à l'adresse :
http://europa.eu.int/comm/food/consultations/action_plan_farmed_background_fr.htm

Bon travail à tous !
On se revoit demain ?

lundi, décembre 12, 2005

  Scène de la résurection sur vitrail
"Coup de bec" n°31 - Décembre 2005



Tout d'abord sachez que je ne vous expliquerais pas ce qu'est l'AGCS parce que d'autres font ça bien mieux. (Lire par exemple : http://agcs.free.fr/ )


Donc le monde "change", puisqu'on nous le dit ! Les "réformes" qu'exigent les traités du style de l'AGCS ne sont pas celles que nous voudrions… Mais puisqu'on nous dit qu'elles sont bonnes pourquoi se plaindre? On peut admettre que la "croissance" est naturelle, a toujours été une bonne chose et qu'elle le sera éternellement. En ce cas la favoriser ne consiste pas à changer grand chose... Mais puisque c'est si bon autant gagner du temps !
On peut en effet penser que détruire la nature c'est la transformer. Cette logique est implacable! C'est même une bonne chose puisque c'est pour la croissance ! Les scientistes libéraux (on reviendra sur cette notion) croient vraiment cela.

Mauvais coucheurs, les croyants attardés (ceux qui croient en un vrai Dieu et pas en la science comme les précités) pourraient penser qu'il s'agit là d'une évolution maligne et imparable. La fin du monde est proche... C'est l'apocalypse ! Nous allons être jugés car il y aura résurrections des morts et le nouveau monde sera parfait !
…. Pas con ! Peut-être aurions-nous intérêt à tous refréquenter la messe ?

Il y a malheureusement une autre explication : Les homo sapiens sont tous très cons.

Voilà qui ne risque pas de nous sauver !
(à suivre)

mardi, décembre 13, 2005

  Symboles scientistes"Coup de bec" n°32 - Décembre 2005

J'ai cité hier des notions qualificatives applicables à des humains ("scientiste" & "libéral") alors que celles-ci ne sont pas encore définies ici. Je vais donc le faire.

Nous avons fini par admettre que Dieu n'existe pas (Coup de bec n°3) . Pour autant, l'homo sapiens a-t-il renoncé à toute religion ? Certainement pas ! Dans la tête de l'homme moderne il n'y a plus de Seigneur tout puissant… Mais l'Image demeure. Rappelez-vous "coup de bec" n°14 et le reflet qui est dans la glace ! Hé bien, c'est ça le scientisme, ces hommes qui croient en l'homme tout puissant. Cette croyance aux apparences de matérialité est bien une religion. Elle a ses intégristes comme ces riches qui se font congeler la dépouille mortelle afin d'attendre ainsi une résurrection artificielle. Elle a ses ex-voto comme le téléthon et donc ses offrandes. Bref, elle porte une foi sincère dans le sauvetage de l'homme par l'homme.

Les sciences étant multiples, le scientisme prend aussi de multiples formes. Il est des disciplines sur lesquelles les plus cons se retrouvent. Les vrais scientistes exaltent particulièrement les plus fumeuses thèses. Dans le style, les "sciences économiques" ne font pas de la figuration ! Aussi ne nous étonnons pas que la secte des scientiste-libéraux soit aussi influente en ce début du XXIe siècle, période où tous les imbéciles sont plus ou moins scientistes.

Vous avez comprit ? Bon, Demain nous parlerons d'autre chose.

mercredi, décembre 14, 2005

  Croa écoute vos réponses"Coup de bec" n°33 - Décembre 2005


Dans "Coup de bec" n°29 j'avais promis de reparler de "la croissance". Malicieusement, je vous laisse la main et vous pose mes questions sur le sujet:

À votre avis,
D'où peut-elle provenir ? Est-ce un truc naturel ? Correspond-elle à un besoin? Y a-t-il une limite?

(L'inconvénient du blog par rapport à la conférence-débat est qu'on ne se voit pas. C'est extrêmement dommage parce que les questions… C'est pour voir quels sont ceux qui suivent! L'avantage du blog c'est que je ne communique qu'un petit bout de leçon à chaque message ; Ça ne devrait donc pas être difficile à assimiler. Il m'est aussi agréable d'imaginer que vous êtes des milliers à me lire religieusement même si, en réalité, personne n'a trouvé cette page sur le vaste ouaîbe!)


Réponses : (Ne lire la suite qu'après réflexion ; Merci !)

- La croissance est fille de l'instinct de survie, lequel ne connaît de la part de l'espèce dominante aucune modération pour lui-même ("Coup de bec" 8 & 9.) Ceux qui auraient répondu qu'il s'agit d'une idéologie humaine n'ont pas faux pour autant.
- La croissance est donc un truc tout à fait naturel. Ceux qui auraient répondu qu'elle ne l'est pas parce que destructrice, ont moralement raison mais se sont quand même objectivement trompés.
- La croissance ne correspond pas à un besoin objectif. Ceux qui auraient répondu qu'elle correspond à un besoin psychologique ou physiologique n'ont pas faux.
- La croissance a une fin ! Bravo, ici vous avez tous JUSTE ! (Il y a beaucoup de gens qui croient qu'elle n'a pas de limite mais il y a longtemps que ceux-là sont partis surfer ailleurs.)

Il y a peut-être déjà dans la Nature physique mais plus assurément de la part des êtres vivant, une propension naturelle à l'expansion. La croissance se présente sous de multiples formes.
La première est cette tendance des êtres à se reproduire indéfiniment. La dernière consiste à faire croître le capital, c'est à dire un truc virtuel inventé par les homo sapiens représentatif de leurs richesses. Il existe d'autres formes de croissances… Toutefois, lorsque des humains parlent de "la croissance" c'est le plus souvent de croissance de capitaux qu'il s'agit.
Pour virtuelle qu'elle soit, la croissance du capital a un fort impact sur toute la Nature.
(à suivre)

jeudi, décembre 15, 2005

  Terre"Coup de bec" n°34 - Décembre 2005


Les êtres vivant eux-même et ce qu'ils construisent constituent la vie ("Coup de bec n°20) et cela se voit. Vue de l'espace, la Terre n'est pas seulement bleu et blanche, il y a aussi le vert des forêts et les taches des villes : Notre planète est vivante ! La vie telle que Darwin nous en a décrit l'évolution porte la croissance en elle. Cette tendance à l'expansion reste normalement latente et dans un écosystème équilibré les espèces trouvent vite leurs limites. La terre peut être vue comme un écosystème général où les espèces vivaient en relative harmonie la plus grande partie de son Histoire. Nous pourrions même être surpris qu'il en soit ainsi. Cet état quasi permanent d'équilibre résulte d'une lutte pour la vie et cette situation sans vainqueurs ni vaincus ne paraît pas naturelle. Pourtant elle l'est ! …. Vu que Dieu n'existe plus depuis "Coup de bec n°3!


Aujourd'hui sur Terre l'équilibre est rompu et l'écosystème général est très malade.
Tout ça parce que la croissance de l'espèce dominante, et surtout celle de ses créations, n'a pas trouvé ses limites. Elles existent pourtant et avec humilité reconnaissons les faits ! Pour autant, n'en appelons pas à Dieu…
Il va falloir assumer !
(à suivre)

vendredi, décembre 16, 2005

  "Coup de bec" n°34 - Décembre 2005


Croyez-en la Nature : Elle survivra ! Les limites aux croissances de l'espèce et des systèmes qu'elle a inventés seront de toutes façons atteintes un jour. Ensuite l'écosystème général de la Terre retrouvera cet équilibre qui constitue son état ordinaire. La Terre aura beaucoup changée mais elle se remettra. En tant qu'espèce, l'homo sapiens n'est pas sûr d'avoir sa place sur la future Terre car il se sera probablement auto-détruit.


Les limites de la croissance de l'espèce homo sapiens ne sont pas loin d'être atteinte. En 2000 nous étions déjà 6 milliards. Comme il est douteux que la terre puisse nourrir 10 milliards d'individus de cette espèce il est probable que nous atteignons une asymptote en ce moment même ou dans très peu de temps ! Cette évaluation est toutefois contestée des apologues de la croissance et des scientistes, lesquels se complètent parfaitement d'autant que ce sont les mêmes. Ces partisans de la croissance de l'espèce le sont aussi de la croissance du capital. À vrai dire j'ai du mal à suivre leurs raisonnements sauf en ce qui concerne leur foi en une science salvatrice qui saura inventer les ressources qui n'existent pas encore. Cela est cohérent mais risqué, voire gonflé. Mon sentiment est qu'il s'agit de pure inconscience.

Cette inconscience se double du fait que
nous ne savons même pas ce qui nous attend.

(à suivre)

samedi, décembre 17, 2005

  Cancer attaquant la Terre
"Coup de bec" n°36 - Décembre 2005


Cher lecteur Bonjour !
(Put***! Ça fait plusieurs jours que je ne vous dis plus bonjour ! La HONTE ! D'un autre coté, pas un qui critique et puisque vous êtes tous si complaisants je vais faire comme si rien n'était… Tiens, allez, Grosse bise aux dames, coup de pogne et bonne Tape dans le dos aux messieurs, à vous tous, qui êtes si gentils!)

De toutes les inventions de l'homme, le capital est celle qui me préoccupe le plus. Il a ainsi inventé un artifice monstrueux qui le domine complètement.

S'agissant d'un truc virtuel, il n'y aurait pas lieu de s'inquiéter… ERREUR !! Le truc assujettit toutes fonctions humaines à ses règles parce que les humains ont décrété que le capital était une référence représentative de la propriété, laquelle était déjà une invention démoniaque ("Coup de bec" n° 22,23 & 24.)
Pour des raisons que d'autres ont expliqué bien mieux que je ne le ferais, le truc s'enfle indéfiniment (Relire Karl Marx sauf que cet idiot n'avait pas vu qu'il y a une limite aux ressources réelles et que la "bourgeoisie" n'est pas seule irresponsable.) Il le fait en se nourrissant sur la nature et notamment au dépends de l'espèce vivante qui l'a engendré. Le monstre a dors et déjà échappé à ses créateurs en y générant inégalités et privations. Pour la Nature c'est un cancer comme la maladie de même nom le serait pour un organisme.

Ce cancer est déjà pas mal avancé.
(à suivre)

dimanche, décembre 18, 2005

  "Coup de bec" n°37 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Chaque humain a deux découvertes à faire,

- La première éblouit sa naissance par l'éclat des formes et des couleurs du Monde. L'ouverture à la vie le transporte de découvertes en aventures, celles de l'enfant adoré puis de l'adolescent timide à celles de l'amoureux comblé… Que la vie peut lui paraître belle !
- La seconde lui fait quitter le rêve et s'instruire du Monde. Il s'agit des réalités détectables que nous voudrions tous éluder le plus longtemps possible… Or cela n'est pas permis ! Sagesse venant, le monde se révèle malade, fragile, peureux et méchant.


Rappelez-vous "Coup de bec" n°2 «Avant de refaire le monde il faudrait d'abord le connaître et comprendre. Comprendre aussi pourquoi il comment il faudrait le refaire. Par ailleurs est-ce possible ou seulement nécessaire ? » Nous avons déjà répondu à presque toutes ces questions. Avec la découverte du cancer qui fait entrer la nature en déliquescence, nous voilà fixés sur l'essentiel de la vérité à assumer désormais. Ce dernier message nous a amenés à un niveau de conscience suffisant pour ne plus temporiser.

Le problème est que la question non encore abordée est «est-ce possible?». Il reste donc à voir ça même si,

la plus sûre façon d'en crever tous serait de ne rien tenter !
(à suivre)

lundi, décembre 19, 2005

  Boule de cristal

"Coup de bec" n°38 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


Alors, que peut-on faire? Compter sur Dieu ? Dieu n'existe pas, hélas ! (Coup de bec n°3) Il ne sauvera donc pas sa création devenue malade. Les humains ne sont pas non plus entrain de subir le juste châtiment qu'il aurait décrété. Nombreux sont les homo sapiens qui souffrent mais ceux-la ne se plaignent pas… Pas plus que ne se plaint le dernier gorille! Les plus responsables sont les humains "propriétaires" et ceux-la ne souffrent pas encore, loin de là ! Ces homo sapiens, victimes et bourreaux, n'ont pas la volonté de changer quoi que ce soit à leurs conditions et à leur destin.

Il est pourtant de la responsabilité de l'espèce dominante de se sauver et encore plus de faire que soient préservés les innocents. Ce qui dirigent l'espèce sont "propriétaires" et la nature n'en a rien à attendre. Un implacable destin est en train de changer le monde. Dieu aurait organisé une fin du monde ou seul les méchants seraient punis (Quoique…. ?) mais c'est une fin encore moins réjouissante qui s'organise. Est-il utopique pour la "non-élite" des quelques homo sapiens soucieux de Nature d'en détourner le cours pour mieux en partager les désastres, à défaut d'avoir partagé les richesses jusqu'au XXe siècle ? À priori c'est impossible mais nous avons le devoir d'essayer ! Personne ne connaît l'avenir, à part Dieu et Madame Soleil et aucune surprise n'est à exclure. Par ailleurs ceux qui affirment que le Seigneur va revenir et que les morts vont ressusciter n'ont pas encore été démentis : Ils ont peut être raison après tout ! Je pense que nous avons tout de même plus de chances qu'eux d'avoir cause gagnée, d'autant qu'en ce qui nous concerne, nous n'attendrons pas passivement !
(à suivre)

mardi, décembre 20, 2005

  Magnétophone de "Mission impossible""Coup de bec" n°39 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


Hier, nous avons plus ou moins commencé à répondre à la dernière question «Est-ce possible?» ("De changer le monde pour le sauver" : cf. "Coup de bec" n°2 et 37).

À priori donc, nous ne pouvons rien faire... Mais nous nous promettons de ne pas rester passifs pour autant et nous nous engageons donc à trouver la, ou les, solution(s) impossible(s) au problème qui se pose aujourd'hui à l'humanité !
Je dis bien "à l'humanité", parce qu'elle est l'espèce dominante et surtout parce qu'elle est responsable des désordres déjà constatés comme de ceux qui se préparent !

Quelles sont les conduites des homo sapiens à revoir et est-il possible de les faire changer ?
Les humains doivent arrêter de se prendre pour des dieux. Autrefois, lorsque la majorité d'entre eux croyaient en Dieu, ils se considéraient seulement "à son image"… Ça n'évolue pas dans le bon sens ! …Mais c'est aussi un bout de chemin ver la vérité ; Donc, peut-être un jour vers l'humilité ?
- Les humains doivent arrêter de pulluler. La fécondité est aujourd'hui maîtrisable. Il est donc possible de restreindre le nombre de bébés et même d'inverser cette tendance à être toujours plus nombreux.
- Les humains ne doivent plus s'accaparer la nature. Liée à ce travers, la croissance "économique" n'est pas une obligation ni une fatalité. Certains penseurs pensent qu'il est possible de la faire diminuer et même d'inverser la tendance ; Nous en reparlerons.
(à suivre)

mercredi, décembre 21, 2005

  Chien servile

"Coup de bec" n°40 - Décembre 2005


Cher lecteur Bonjour !


Le monde n'a absolument pas besoin de la "croissance". Même le monde des humains n'en a pas besoin. Plus que la "croissance", l'accumulation et le partage des connaissances donnent aux homo sapiens de quoi vivre tous et en suffisance à cette aube du XXIe siècle. En fait seul le système capitaliste a besoin de croissance.

Il y a pourtant une idéologie de la croissance très fortement implantée dans l'imaginaire de tous les homo sapiens.

Il s'agit en fait d'une dépendance au maître. En fait il y a entre l'indien de la plaine (Seattle "Coup de bec" n°22) et l'homme moderne la même différence qu'entre le loup et le chien. Ce dernier est tellement dépendant que les intérêts de son maître lui paraissent être les siens !


Conclusion : Pour se débarrasser de la croissance et, par la même occasion du capitalisme, il va falloir réapprendre la vie sauvage.
(à suivre)

jeudi, décembre 22, 2005

  Singe en cage"Coup de bec" n°41 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

À propos de vie sauvage rassurez-vous ! Il ne s'agit nullement de revenir volontairement 2000 ans en arrière et de vivre en tributs ! Il ne s'agit même pas d'instaurer une sorte d'anarchie... Quoique… ?
Il s'agit seulement de s'émanciper de notre maîtresse la finance et de tout ce qui tourne autour. Cela pourrait même se faire progressivement si nous en avions le temps, ce qui n'est malheureusement pas le cas!

Il faudrait commencer par réviser tout notre droit et donner enfin une PRIORITE ABSOLUE des droits dus aux êtres vivant tels les droits de l'homme, les droits de l'animal et même le droit de protection de l'environnement par rapport à tous droits d'argent, c'est à dire à tous droits commerciaux, droits de propriété, etc… Ce, même si ces droits "commerciaux" ont fait l'objet de traités internationaux. Par ailleurs, ce type de traité est à dénoncer au plus tôt!


Nous n'avons pas encore le pouvoir mais nous pouvons déjà mordre ! Je vous propose maintenant un petit exercice :
- Les citoyens autrichiens ont démocratiquement décidé que les animaux sauvages n'étaient pas à leur place dans un cirque. Ne voilà-t-il pas que la Commission Européenne trouve qu'il s'agit là d'une atteinte à la liberté du commerce ? Nous devons violemment protester ! Cliquez ici : §
(à suivre)

vendredi, décembre 23, 2005

  Singe libéré"Coup de bec" n°42 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


J'espère que vous avez tous fait votre exercice hier ? L'exercice ne vous a pas surpris et vous avez déjà l'habitude de ce genre d'action ? Je dois avouer que je m'en doutais… Vous savez mordre mais cela ne fait pas encore de vous un sauvage. Par ailleurs c'était aussi un moyen amusant de vous inviter à participer à une action à laquelle je venais moi-même d'être invité par un internaute.

Lecteur, tu fais forcément parti d'un microcosme d'humains un peu défiants, les autres ayant déserté ces lignes peu de temps après les avoir découvertes. C'est une autre difficulté que d'exprimer des idées salutaires mais iconoclastes avec lesquelles il est impossible de toucher directement le grand public. C'est même frustrant de se rendre compte que l'on ne touche que ses amis déjà plus ou moins convaincus ! Pour autant nous ne sommes pas nous-mêmes prêts à vivre libre tant est puissante l'emprise de la pensée unique. Il nous faudra pourtant y arriver et aussi entraîner ceux qui, pour l'heure, désertent ces lignes. Cette mission impossible aujourd'hui sera pourtant réalisable lorsque nous n'aurons plus aucun respect pour notre maîtresse la finance et surtout appris à la remplacer par les substituts que sont les biens partagés, la collaboration, l'échange, etc… et à donner une valeur à ces substituts. L'animal apprivoisé apprend la liberté petit à petit lorsque son destin est de retourner à la vie sauvage. Comme lui, nous avons besoin d'apprendre la liberté. En donnant la priorité au respect de la vie sur toutes autres consignes, nous sommes sur la bonne voie…
(à suivre)

samedi, décembre 24, 2005

  Carte "Joyeux Noël" avec chrèche"Coup de bec" n°43 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Aujourd'hui nous faisons la Fête ! Demain c'est Noël (pour moi qui écris, mais pour vous qui lisez c'est déjà Noël !)
Ce n'est pas parce que nous avons renoncé à Dieu (Coup de bec n°3) qu'il ne faut pas se réjouir ! Notre espèce a besoin de traditions et celle-ci ne fait aucun mal. (Sur le fond car pour ce qui est de la forme il y a quand même des choses à revoir comme renoncer au foie gras par exemple : Forcer des oies à se suralimenter est une violence gratuite qui devrait couper l'appétit de tout humain voulant faire un petit effort d'empathie envers ce pauvre volatile destiné un jour à nous nourrir de toutes façons.)
Ce Jésus qui est né il y a plus de 2000 ans n'était donc pas le fils de Dieu. C'était quand même un type qui a voulu faire progresser l'humanité. Peu importe que ces idées procèdent au départ d'une contestation théologique forcément mythomane, puis qu'elles aient été déformées, récupérées et encore déformées… Rarement pour le meilleur ! L'histoire me plait bien et fêter tous les ans la naissance du bonhomme est aussi une occasion de se retrouver en famille.
Donc, on ne se prend pas la tête aujourd'hui !

(Pour ce qui est de changer le monde, on reprend ça demain.)

dimanche, décembre 25, 2005

  Pub ASPRO"Coup de bec" n°44 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Je présume que vous avez tous fait bonne chère hier.
Tant mieux parce que nous allons passer à autre chose:
L'abolition de la propriété..
- Cela nous obligera à reprendre nos esprits -

Comme l'avait explicité ce précurseur des nécessités du XXIe siècle qu'était P.J. Proudhon, l'abolition de la propriété ou de ces excès au moins(le débat reste ouvert) n'empêche pas la légitime possession. Ce sera un chantier laborieux mais fondamental. Les oppositions viendront de personnes puissantes qui n'agiront pas par elles-mêmes. Elles mettront d'autant d'énergies à critiquer les nécessaires réformes que sans propriétés le capitalisme ne peut que s'étioler avant de mourir même si son parasitisme repose en grande partie sur du vent. Notre société est aujourd'hui plus régulée par la propriété que par le travail, lequel lui est même inféodé. Plusieurs étapes seront nécessaires, la première consistant à stopper l'extension en biens réels ou virtuels négociables. Seuls les humains eux-mêmes paraissent inaliénables actuellement, et encore depuis l'abolition de l'esclavage seulement… C'est donc très relatif !
Des alternatives au capitalisme devront être aménagées progressivement jusqu'à ce que la communauté perde toute dépendance. Par ailleurs la propriété n'est déjà pas unique source de rentes. La collectivité peut fournir les services nécessaires et la solidarité existe aussi.
(à suivre)

lundi, décembre 26, 2005

  Pièce avec tête de l'Empereur"Coup de bec" n°45 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

La première foi que j'ai vu des places de stationnement payantes, je devais avoir 13 ans et nous étions en vacance en Espagne. Mon père m'avait alors expliqué que ces pauvres Espagnols subissaient la dictature de Monsieur Franco et que cela ne serait jamais possible en France. Quarante années après l'expérience me laisse dubitatif. Non seulement il faut en France souvent payer pour garer sa voiture mais aussi pour pas mal d'autres choses autrefois gratuites. Nous payons même pour uriner… Cela prouve en passant que notre époque décadente ressemble peut-être un peu à celle de l'Empereur Vespasien!
Ce qui arrive s'explique aisément car ce qui est gratuit n'a pas besoin de croissance alors qu'une croissance malade a besoin de supprimer le gratuit.

La gratuité est une des premières choses à reconquérir. Bien mieux, tous les services de base devraient être gratuits, notamment les transports collectifs et les hébergements de base. Ceux qui prédisent des excès nous trompent. De nombreux patrons offrent encore des transports gratuits à leurs personnels qui ne les utilisent généralement qu'à moins de 80 %. Alors? De plus croyez-vous qu'il n'y ait pas d'abus avec ce qui est payant ? ... On peut en effet penser que celui qui poireaute en musique sur une ligne téléphonique surtaxée n'abuse pas de la collectivité ; Nous sommes si bien dressés que nous avons de la m**** dans les yeux !

La gratuité des services de base ne pourra que bien se passer.

Site recommandé : http://farennes.free.fr/transportsrennestract.htm
(une recherche vous fera découvrir ne nombreux autres sites sur ce sujet!)
(à suivre)

Graphique
"Coup de bec" n°46 -
(Message du 27 Décembre 2005 posté en retard!)

Cher lecteur Bonjour !

Parmi les solutions aux problèmes actuels de destruction de la nature et même de l'espèce dominante certains penseurs proposent la "décroissance".
(Voir http://www.decroissance.org)
En opposition directe à la croissance l'idée semble excellente. Je la sens pourtant mal. D'un autre coté, je découvre juste le truc et ne suis donc pas très bien placé pour bien le juger. C'est de toutes façons un progrès par rapport au "développement durable". (Cet autre truc prôné par les écologistes les plus médiatiques ne mérite pas une ligne car il reste conservateur ; Les écolos authentiques n'y croient déjà pas !) À priori "la décroissance" ne rompt pas toutes racines et propose simplement de revenir en arrière. C'est un peu comme un fumeur qui voudrait arrêter progressivement. Certains y sont ainsi arrivés mais ils sont peu nombreux. L'idée mérite tout de même que l'on s'y arrête.

Je connais de nombreux fumeurs qui se sont vraiment débarrassés de la cigarette. Ils se sont dit un jour «j'arrête» et se sont effectivement arrêtés… D'un seul coup et ils ont réussit! Ce sera la même chose pour se libérer vraiment du capitalisme, donc de la croissance: Il faudra tout jeter !
(à suivre)

mercredi, décembre 28, 2005

  Poubelle à finances"Coup de bec" n°47 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


Les accros à la croissance que nous sommes n'auront qu'une chose à faire le jour de notre libération : Jeter le capital à la poubelle !

Nos sociétés disposeront alors des ressources locales. Elles pourront aussi continuer à collaborer. Pourra-t-on se libérer de toute monnaie, même pour commercer ? Ce serait souhaitable mais on n'a pas de solution de replacement, à part l'échange qui lui ressemble beaucoup… En plus compliqué! L'essentiel sera de se débarrasser des valeurs représentatives de la propriété. Les biens réels devenus possessions individuelles ou biens communs, pourront tout à fait être gérés avec soucis d'équité et de préservations environnementales, c'est à dire seulement si nécessaire.
Désormais sans utilité, le crédit ne devrait plus exister.
Se contenter de ressources locales nous obligera cependant à procéder à une répartition et à arrêter de gaspiller. Le confort de demain sera spartiate pour tous mais suffisant. Le partage sera des plus naturel par une généralisation de la gratuité des services de base. Comme cela ne suffira pas, un revenu de base pourrait être garanti à tout individu humain majeur. Les gens pourraient être libres d'avoir en plus une activité lucrative fortement imposée ou d'avoir des activités non lucratives donnant droit à certaines allocations…
Libérés, nous retournerons forcément à des économies de proximité sauf en ce qui concerne les hautes technologies, pour lesquelles nous aurions avantage à ce qu'elles soient très mutualisées.
(à suivre)

jeudi, décembre 29, 2005

  Idiot et dangereux (portrait K. Marx)"Coup de bec" n°48 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !

Depuis plusieurs jours nous sommes en recherche des solutions... Je réalise soudain que j'ai oublié de citer une autre erreur de Marx : la «dictature du prolétariat».
Finalement, Karl n'était qu'un idiot relatif. Comme beaucoup d'humains imbus de leur personne il brillait en pensant pour les autres. Par ailleurs la "dictature du prolétariat" est un oxymoron. L'expression cache en fait un non-dit. Deux autres notions auraient un sens, "démocratie prolétarienne" ou "dictature au nom du prolétariat". La seconde est certainement la bonne et le prolétaire était donc pour Marx un imbécile incapable de se défendre.

Nous ne commettrons pas la même erreur! Les humains sont très cons certes, mais l'espèce a le sens de la communauté. Si, individuellement, son instinct de survie peut la pousser à des excès destructeurs ("Coup de bec" n°8), le même instinct peut lui permettre de s'adapter. Ce, à condition que les individus n'agissent plus seuls. Même mené par un leader, il n'y a que collectivement que l'homo sapiens pourra se libérer de cette création de lui-même, quoique démoniaque, qu'est la finance. Ensuite si la communauté est assez conne pour offrir un trône à son leader, elle n'aura gagné qu'une servitude en échange d'une autre. De plus aucun dictateur ne peut être à même de résoudre seul les défis de notre époque ou même ceux de l'époque de Karl. Il fallait bien être idiot pour croire cela possible ; En réalité, par instinct de survie pour lui-même, plus les problèmes deviennent aigus, plus la politique d'un dictateur devient violente et surtout, stupide!
Finalement seule la démocratie peut libérer l'espèce dominante de ses démons et seule l'organisation la plus démocratique possible pourra l'y maintenir. Ce n'est pas un régime facile et les palabres ne font que commencer... La liberté a un prix !
(à suivre)

vendredi, décembre 30, 2005

  Croa parle en marchant..."Coup de bec" n°49 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


Nous approchons de la fin de notre discourt. Nous avons vu que l'écosystème général de la Terre est gravement cancérisé. L'espèce dominante homo sapiens est responsable de cet état. Ce, sans être coupable (!) car elle est aussi pulsionnelle que les autres espèces animales. De plus, sa suffisance l'aveugle !
Pour récapituler disons qu'une espèce en est arrivée à menacer l'équilibre de toute la nature. Cette espèce, l'humanité, est elle-même désormais en sursis. Tout cela parce qu'elle s'est trop développée et, surtout, parce qu'elle a inventé des artifices amplificateurs du mal, eux-mêmes en croissance.
Nous avons noté que deux types ont déjà voulu sauver l'humanité alors même qu'elle était mieux en point qu'aujourd'hui: Un mythomane se prenant pour le fils de Dieu et un idiot. Les deux étaient dangereux parce qu'ils ont proposé un dogme à la place de la démocratie. Nous ne devons pas commettre la même erreur.

Nous avons cru un moment que la fin du monde était proche et inévitable jusqu'à comprendre que l'homo sapiens n'était que l'esclave d'une de ses inventions. Le défit à lever n'est donc pour l'espèce dominante constituée d'humains que celui de son retour à la vie sauvage. Aucun être supérieur n'étant là pour la leur apprendre c'est tout nus, mais pas tout seuls que les humains devront collectivement en vaincre les difficultés!
(à suivre)

samedi, décembre 31, 2005

  "Coup de bec" n°50 - Décembre 2005

Cher lecteur Bonjour !


Dernier message de 2005 & Dernier "Coup de bec".

Au second message ("Coup de bec" n°2) nous nous sommes posé trois questions existentielles. Je vous ai proposé des réponses. Elles nous informent qu'un problème historique de libération de l'espèce humaine se pose aujourd'hui. Mes réponses ne sont pas parfaites, surtout à propos des solutions possibles et de leurs mises en œuvre. C'est un lourd travail collectif qui commence ici...
Croa lorgne sur 2006 avec optimisme(Mais pas "Bonne Année" car cette formulation ferait une publicité subliminale à la finance ! )


J’ai posté ce message juste avant d’aller festoyer aussi lorsque vous le lirez nous serons en 2006. Un nouveau blog sera mis en ligne dans la semaine. Celui-ci ne sera pas quotidien mais plus irrégulier et plus complice. Il y aura environ un message par semaine. "Coup de bec" se voulait porteur d’un message, « L’apocalypse ne sera pas pour demain » se voudra d’un militantisme plus opérationnel et en plus, j’espère avoir des lecteurs !

FIN de ce Blogmiroir

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