lundi,
novembre 07, 2005
"Coup
de bec"
n° 1 Novembre
2005
Très
cher lecteur, Bonjour !
Les
blogs sont à la mode, il fallait donc que je m'y mette ! Je
me demande
même s'il n'y a pas plus de blogueurs que de lecteurs...
D'où le "très
cher lecteur"... Espérant au moins une (1)
présence ?
Je
serais tenté, pour ce premier numéro, de coller
à l'actualité. Tout le
monde va faire cela surtout en ce moment avec les
évènement que l'on
sait et notre Président qui "naturellement" devait
intervenir... ça
y est je l'ai fait !
Internet
est un lieu de rencontre paradoxal, seul et ensembles à la
fois. Chacun
prend la parole sur son blog et si quelqu'un veut bien te
répondre
c'est que le sujet en vaut la peine. Ce soir il faut que
j'achète une
batterie 45Ah.... Vous vous en foutez ? Tiens, je pourrais en profiter
pour acheter aussi un pneu neuf de 700 et la chambre à air
qui va bien
pour le vélo qui, indisponibilité oblige, n'est
pas sorti du garage
depuis deux mois. Si vous avez eu la patience de lire jusque
là vous
vous dites : « Ce type néglige son
vélo, ce qui l'oblige à polluer avec
sa bagnole, mais maintenant il a des problèmes de
démarrage, du coup il
se rend compte qu'il n'a plus de solution de secours pour aller au
boulot, etc, etc... » Et vous avez tout faux car la batterie,
c'est pas
pour la bagnole ! Mais vous vous en foutez, n'est-ce pas ?
Si
vous ne vous en foutez pas tant pis je vous laisse avec votre
frustration car finalement je vais faire comme tout le monde et vous
entretenir plutôt de vrais sujets de
comptoir
de blog.
Je vais donc, avec vous essayer de refaire ce monde pour qu'il soit
meilleur.
(à
suivre)
mardi, novembre 08,
2005
"Coup
de bec" n° 2
Novembre 2005
Très cher lecteur, Re-Bonjour !
Avant
de refaire le monde il faudrait d'abord le connaître et
comprendre.
Comprendre aussi pourquoi il comment il faudrait le refaire. Par
ailleurs est-ce possible ou seulement nécessaire ?
À l'origine
du monde il y a Dieu. Cela est très contesté mais
l'histoire est jolie
et même si c'est pas vrai cette explication me
plaît suffisamment pour
que je m'en contente. Ceux qui préfèrent la
théorie du "big bang" ont
sûrement raison mais pas sur tout. Surtout ce n'est guerre
poétique !
Le
monde qu'a fait Dieu est magnifique pour ceux qui le
découvrent dans de
bonnes conditions. Pourtant il est des créations qui, plus
que
d'autres, doivent subir les imperfections de ce monde dues,
paraît-il,
à la faute des deux premiers êtres humains.
Là encore l'histoire est
jolie mais c'est tellement con qu'on se demande bien comment on a pu si
longtemps y croire.
Comment
se fait-il que tous les êtres
vivants soient victimes de la malédiction divine ? Les
premières étant
les autres animaux qui vivent, souffrent et meurent tout comme les
hommes. Alors que les seuls à avoir fait une connerie sont
de l'espèce
crée à l'image de Dieu ?
Dans le Monde, il y a le vivant. Autour
du vivant il y a l'eau, la terre et le ciel. Quoique cela soit vivant
aussi. Disons qu'il y a le vivant sensible et le vivant physique car
tout ça n'est pas immuable, évidemment.
(à suivre)
mercredi, novembre 09, 2005
"Coup
de bec" n° 3 -
Novembre
2005
Cher lecteur Bonjour !
Hier,
je vous ai parlé de "vivant physique" mais
réflexion faite je parlerai
d'environnement comme tout le monde. Notre mère la Terre
n'est pas
froide, elle est donc vivante mais… Bon, ne compliquons pas
tout !
Dans le même esprit appelons simplement vivant ce que j'ai
appelé
"vivant sensible".
L'ensemble vivant plus environnement constitue "la Nature" (vivant+
environnement=Nature.)
Je ne vous avais pas parlé de Nature mais de Dieu.
Hélas, qui y croit
encore ?(Renoncer à de belles légendes,
dûr !)
La
terre ne croit pas en lui et je présume qu'elle se fout de
tout ! Le
vivant ? Seules les images de Dieu y ont cru un certain temps parce que
ça les arrangeait, mais désormais trop proche de
lui -disons désormais
assez prétentieux- les hommes n'ont plus confiance qu'en
eux-mêmes !
Il n'y a donc pas de Dieu pour organiser la nature et celle-ci
s'organise donc toute seule.
Mais comment cela fonctionne-t-il ?
Le
fonctionnement de l'environnement s'apprend à
l'école suivant des
règles incontestables que les images de Dieu ont
progressivement
déchiffrées : Ça s'appelle la physique.
Le vivant est trop compliqué
pour être appréhendé. On dit que les
femmes sont très compliquées et
cette idée me plait. En fait les hommes (au sens strict =
homo sapiens
mâle ) le sont tout autant mais ils sont trop fiers pour
l'avouer car
ce serait reconnaître qu'ils ne comprennent rien à
eux-mêmes !
C'est pourtant simple, il suffit de regarder les autres animaux : Ils
sont aussi cons que nous !
(à suivre)
jeudi, novembre 10, 2005
"Coup
de bec" n° 4 -
Novembre
2005
Cher lecteur Bonjour !
Hier,
je vous ai proposé de regarder les animaux. Ce qui en fait
n'est pas si
facile... Lecteur, si tu es une lectrice tu devrais y arriver,
quoique... Bon, pour tout le monde, Voici le truc : ADMETTRE QUE NOUS
SOMMES TOUS TRES CONS !
Je
sais que c'est dur mais c'est finalement le seul moyen de comprendre
quelque chose au vivant, à défaut de tout
comprendre, ce qui est
impossible.
Je
vous ai dit
hier que les animaux étaient aussi cons que nous, ce qui
constitue une
première clef. Comme la tendance naturelle des hommes,
créés à l'image
de Dieu, est de penser que seuls les animaux sont cons, ce n'est pas
très évident pour nous. Pourtant IL FAUT ME
CROIRE sinon, très
rapidement, vous ne pourrez plus me suivre ! (Si vous admettez ne rien
comprendre à ce discourt, poursuivez car vous êtes
sur la bonne voie.)
En
fait tout le vivant est très con. La seconde clef consistera
à
comprendre pourquoi. La troisième clef explique comment
chacun s'en
sort plus ou moins quand même.
Ceci
dit il y a longtemps que les gens observent les animaux. Je vous
propose pour demain un peu d'histoire. Ce sera plus facile pour vous
surtout si êtes un homme (au sens strict = homo sapiens
mâle.)
(à suivre donc)
vendredi, novembre 11, 2005
"Coup
de bec" n° 5 -
Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Je
vous avais promis pour aujourd'hui un peu d'histoire. Ceci à
propos de
la vision que nous avons des autres animaux. Constat : Ils ont toujours
été maltraités quelque part sur la
planète mais généralement pas plus
que les hommes. Au début de l'ère
chrétienne l'animal domestique était
un bien marchand à égalité de
l'esclave. Là, tout change parce que Dieu
accorde aux hommes ce qu'il n'accorde pas aux "autres" animaux : Une
âme immortelle. (J'ai mis des guillemets à
"autres" parce qu'à partir
de ce moment associer ce qualificatif devient incorrect.
Rassurez-vous, je vais m'en affranchir !)

Il
y a eu des contestataires qui, comme Saint François, ont su
ne pas
franchir certaines limites. Dans ses fables, Jean de la Fontaine, met
en scène des animaux pour caricaturer les hommes. Il
connaissait et
aimait la Nature, savait la nature animale de l'humain mais sa plume
fine et mesurée ne l'a jamais trahit.
Il
a fallu attendre le siècle dit des lumières,
alors que la valeur
"droits de l'homme" atteignait un sommet pour que quelques savants
tiennent pour évidente la nature animale de l'homme. D'abord
de ceux
qui contestent Dieu tel Mikhaïl Bakounine qui ira
jusqu'à prêter un
sentiment religieux aux autres animaux dans sa démonstration
du
caractère artificiel de toutes les religions. Mais le plus
clairvoyant
dans sa simplicité reste Victor Hugo, meilleur
député défenseur de la
loi Grammont : «On
pourrait
reconnaître aisément cette
vérité à peine entrevue par le
penseur, que,
depuis l'huître jusqu' à l'aigle, depuis le porc
jusqu'au tigre, tous
les animaux sont dans l'homme et que chacun d'eux est dans un homme.»
;
Victor en poète : « De
quel droit mettez-vous des oiseaux dans
des cages ?
De
quel droit ôtez-vous ces
chanteurs aux bocages ».
Que
ces signes toutefois ne nous égarent pas ! Les intellectuels
les plus
fameux n'ont développé que des thèses
anthropocentrées, donc grossières
et erronées. Karl Marx par exemple n'avait
pas vu que dans la Nature il
y a une espèce
dominante : l'homo sapiens.
A-t-il vu seulement qu'il existe des espèces autres
qu'humaines ?
Ce Karl Marx s'était juste regardé le nombril
avec, dessous, un sexe
plus ou moins gros. Il s'est alors sûrement dit que dans la
nature il
n'y avait que des classes dominantes et des prolétaires...
(à suivre)
1
Commentaire sur ce message : Marianne a dit...
Ben écoute,
t'aura qu'à expliquer ta
théorie à mes prof d'histoire et
de français quand tu la vera au repas irelandais XD lol
samedi, novembre 12, 2005
"Coup
de bec" n° 6 -
Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Hier
tu as pensé «
Mais quel grossier personnage que ce Croa
qui se permet maintenant d'insulter Marx ! Ce type serait-il de
Toulouse ? » [Nota à propos
des devinettes toulousaines qu'on
aime bien à Bordeaux : «Qu'est-ce
commence par un "f", se termine par un "n" et qui tombent en automne ?»
…… //….. «Les
feuilles, hais CON !»
] Là, j'avertis le Toulousain qui voudrait m'atteindre que
je ne suis
pas de Bx, mais du Bassin, donc intouchable ! §:)
Il
ne faut pas abuser des "con" mais je me refuse pour ma part
à trouver
"bête" les imbéciles car ce serait insulter
lâchement les autres
animaux, venant de la patte d'un représentant de
l'espèce dominante.
Peut-être ai-je un goût douteux pour la provocation
? Bof… L'origine du
mot est presque inconnue et son usage n'insulte plus les femmes.
Frustre mais plus vraiment vulgaire, il ne désigne plus dans
son sens
propre quasi-inconnu un certain sexe que dans la littérature
coquine
des siècles passés. Aujourd'hui nous disons
foufoune, trou, shoune,
petit nid douillet, fourreau, fente, etc… soit 50 000 mots
gentils,
triviaux ou ordinaires pour désigner le "con"
oublié de nos
arrière-grands-parents. Si une féministe avait
envie d'insister
sottement (–tiens, il y a quand même des
synonymes!-,) qu'elle sache
d'avance qu'elle trouvera ici plus con qu'elle !
Par
ailleurs je me demande si, après tout, ce Dieu, trop vite
rayé (coup de
bec n°3) ne serait pas femme ? Les premiers hommes ont
imaginé un Dieu
parfois monstrueux, parfois avenant mais toujours animal. Ils
étaient
très loin de la vérité. Puis il y eut
un peuple élu d'un Dieu qui leur
ressemblait comme un père parce que le premier homme avait
été créé à
son image. Et si la Bible avait loupé l'évidence
? En fait ce Dieu des
juifs, des chrétiens et des musulmans – car c'est
le même - que l'on
dit infiniment bon ne maîtrise peut-être pas
tout… Comme ses humaines
images ne maîtrisent pas tout. Cette image humaine divine
peut prendre
plusieurs formes après tout. Or, ce monde imparfait n'a pu
être créé
que dans la douleur, CQFD.
(à suivre)
dimanche, novembre 13, 2005
"Coup
de bec" n° 7 -
Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Hier nous avons vu Dieu. Il est bien !
Du
coup nous sommes tous comme des bébés
à surveiller comme le lait sur le
feu. L'accident guette ; Mais Dieu ne peut rien pour nous car celui
d'hier encore un phantasme. En réalité la nature
est livrée à elle-même
ou plutôt à l'espèce
dominante… Si cette espèce a une conscience. (?)
Dieu
aime Marx parce qu'il a travaillé dur. Imaginons ce type
sans
ordinateur, sans stylo, sans même une plume sergent major,
juste une
plume d'oie qu'il faut retailler sans cesse, le tout à la
lumière d'une
bougie et avec des gants parce que le feu de la cheminée ne
chauffe que
le dos! L'homme nous a pourtant laissés de gros volumes que
peu d'entre
nous, hommes et femmes du XXIe siècle, avons lu jusqu'au
bout
(moi-même…? Hé non !) Cet homo sapiens
a cherché une conscience toute
sa vie. Sa conscience d'espèce, trop simple, lui a
échappé. Il s'est
trouvé une conscience de classe, ce qui est beaucoup plus
compliqué. Ce
travail n'est peut-être pas perdu car il n'est, finalement,
peut-être
pas complètement con. Ramené à
l'espèce et au temps réel, donc au
fonctionnement interne des sociétés humaines dans
le court terme ses
observations sont suffisamment justes. En extrapoler des
règles et
principes éternellement valables sans même prendre
en compte la moindre
ressource naturelle voilà une première l'erreur !
Mais sa plus grosse
faute est de n'avoir pas réalisé à
quel point l'homme est con, aussi
con que les autres animaux et très prétentieux,
ce qui lui est
spécifique.
Nous
verrons tantôt que le travail
anthropocentré d'intellectuels tel Marx est en grande partie
récupérable. Comme en physique,
il ne
fallait d'abord pas
se tromper
de référentiel !
(à suivre)
lundi, novembre 14, 2005
"Coup
de bec" n° 8 -
Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Donc, Dieu a créé la nature (coup de
bec n°2) et le premier écosystème qui
était parfait...
Par
la faute des deux premiers homo sapiens il ne reste que des
écosystèmes
imparfaits. Ces trucs fonctionnent quand même, ce qui peut
surprendre !
Dans ces écosystèmes vivent en harmonie (quoique
?) diverses espèces
vivantes. Il
y a toujours une espèce
dominante.
En général c'est l'homo sapiens. Nous pouvons
cependant trouver
quelques exceptions comme les grands fonds marins. L'îlot
Clipperton où
règne le crabe rouge est un bon exemple
d'écosystème bizarre. Les
crabes rouges de Clipperton sont-ils conscient de leur domination ?
Bien sûr que non : Les hommes, avec des capacités
cognitives nettement
plus étendues n'ont jamais eu cette conscience ! Les hommes
se croient
"supérieurs" ce qui n'est pas du tout la même
chose.
Il
faut, pour prendre conscience de son statut de dominant, d'abord avoir
considéré que les autres espèces sont
fruits d'un aboutissement naturel
aussi parfait que celui qui nous a engendré. La
domination n'est donc
pas la supériorité.
La
domination résulte d'un processus
engendré par
l'instinct de survie
dont disposent toutes les espèces. Ce processus
génère une tendance à
l'accaparement des territoires et des ressources, donc une lutte
permanente des espèces entre elles, voire des individus
entre eux dans
l'espèce. Les plus faibles s'adaptent ou disparaissent.
L'espèce
dominante explose jusqu'à occuper tout l'espace et tout les
territoires
seule. Là, elle peut s'autodétruire ou s'adapter.
Comme l'espèce
humaine en est à ce point la question de notre survie se
pose
aujourd'hui.
Sinon
rassurez-vous, une autre espèce
prendra notre place demain et la nature ne s'en portera pas plus mal.
(à suivre)
mardi, novembre 15, 2005
"Coup
de bec" n° 9 -
Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Nous
verrons aujourd'hui un peu plus
en détail ce qu'est l'instinct
de
survie.
Tous les individus du vivant portent en eux l'instinct de survie. Cet
instinct se met en oeuvre non seulement individuellement, ce qui
entraîne une lutte des individus entre eux, mais aussi collectivement,
ce qui entraîne des
rivalités entre groupes d'individus, notamment en ce qui
concerne les
espèces grégaires.
Cette
ainsi que la plus évidente action de cet instinct collectif
autant
qu'individuel s'exprime par la lutte des espèces entre
elles. Cet
instinct fait aussi agir les sociétés d'individus
d'une même espèce et
c'est lui qui pousse le jeune essaim d'abeille à trouver un
logement
pour la colonie puis à conquérir le territoire
supposé libre et
disposant de ressources des alentours. Tant qu'il y a de l'espace libre
alentours, groupes et tributs n'entrent pas en conflits surtout de la
part des autres animaux car pour eux cet instinct semble se limiter au
nécessaire. Les conflits entre individus ou groupes
d'individus d'une
espèce non humaine ne commencent
généralement qu'avec la surpopulation.
Le
cas de l'espèce homo sapiens est beaucoup plus grave. Cet
animal a
toujours besoin "d'avoir plus" pour se sentir plus fort, ce qui
procède
aussi de l'instinct de survie. Son désir de
propriété ne se limite donc
pas au nécessaire. Ses caractéristiques
grégaires présentent plusieurs
apparences qui peuvent se
croiser ou se compléter telles que familles,
entreprises, classes sociales, nations, etc.
Il
n'y a ni conscience ni mesure
de l'instinct de survie même pour l'espèce
humaine...
Enfin, il
semblerait que, pour le moment, il en soit ainsi.
(à suivre)
mercredi, novembre 16, 2005
"Coup
de bec" n° 10
- Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Hier
j'ai parlé de l'instinct de survie. Lecteur... Je te vois
venir et dire
: «Oui
mais l'homme est
"intelligent", lui ! »
ERREUR,
L'intelligence ça n'existe pas !
Cette
illusion d'une spécificité humaine justifiant la
supériorité de notre
espèce est si grave que j'avais
préparé une thèse sur le sujet.
Lecteur, si tu es venu ici par ma page perso tu a peut-être
remarqué un
titre sans liaison hypertexte : «Le mythe de
l'intelligence.» En fait,
cette liaison n'est pas activée parce que le travail est
toujours en
attente d'être terminé, ce qui arrivera bien un
jour !
Comme ce jour n'est pas arrivé je vais quand même
sur le présent blog
et en quelque mots résumer
les
principales notions à retenir : (Sinon tu ne pourra pas
suivre !)
-
L'intelligence en tant que
spécificité de l'espèce homo sapiens
n'existe pas. Cette espèce est, comme
les autres, poussée et guidée
par ses instincts dans toutes ses actions.
-
Nous,
humains, confondons l'intelligence (qui n'existe pas) avec les
capacités cognitives, lesquelles sont plus importantes chez
nous que
chez les autres animaux. Ce n'est pas une preuve de
supériorité mais
une aptitude crée par l'évolution.
-
La
conscience n'est pas non plus spécifique à l'homo
sapiens ni preuve
d'intelligence. Certains animaux au moins pensent ce qu'il font et
rêvent la nuit tout comme nous quoique dans un univers
spécifique.
Voilà, grâce à cette mise au point,
nous pourrons continuer.
(à suivre)
jeudi, novembre 17, 2005
"Coup
de bec" n° 11
- Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Après la mise au point d'hier nous
pouvons maintenant reprendre le fil de notre discourt.
La
prédation relève-t-elle de l'instinct de survie ?
Bien sûr que oui ! La
remarque est intéressante en ce sens que la
prédation est souvent image
d'actions motivées par l'instinct de survie. Cela trahis un
certain
niveau de conscience à défaut de bien tout
comprendre.
Il
y a quand même des différences entre la
prédation et l'instinct de
survie, considéré dans son ensemble, notamment en
ce qui concerne le
comportement des autres animaux. C'est ainsi que l'instinct de
prédation est, la plupart du temps mesuré au
juste nécessaire pour des
raisons biologiques. En effet l'abus de nourriture étant
mauvais et
ressenti comme tel, le prédateur sait se limiter. Il n'en
est pas de
même de l'instinct de survie pour ce qui est de la part qui
met en
concurrence les individus ou groupes d'individus entre eux. Non
seulement l'individu ne se limite pas mais aucune régulation
externe ne
semble en mesure d'agir non plus.
Il
existe une espèce d'oiseau
emblématique
du phénomène :
Deux
oeuf sont dans le nid. Après
couvaison deux oisillons réclament
leur pitance. Nous pourrions penser que les parents vont alors
alimenter à parts égales les deux gosiers. En
fait il n'en est rien car
les parents de cette espèce d'oiseau sont très
cons (si, si ça existe
!) et feront tout leur possible pour engraisser le plus "gros bec" (en
fait le plus fort et le plus vorace) sans voir que l'autre
végète et
finira par en mourir.
Croyez
vous que les mammifères fassent mieux ? Nullement ! Les
grandes gueules
sont toujours mieux servies et, ni équité, ni
mérite, n'entrent en
ligne de compte dans les partages. Par ailleurs c'est quoi le
mérite???
Sûrement une invention humaine !
(à suivre)
1
commentaire sur ce message:
Un utilisateur anonyme a dit… Moi je
ne connais pas ce genre d'oiseau !
vendredi, novembre 18, 2005
"Coup
de bec" n° 12
- Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Ce
week-end ce sera relâche ! C'est en réunion que je
continue de refaire
le monde. Il y sera question surtout de taureaux et de combattre ces
saloperies que sont les corridas.
Bref, je serais à l'AG de la FLAC (Site à
connaître :
http://www.flac-anticorrida.org)
J'espère que ces premières feuilles de blog t'on
plu. On se revois
mardi ?
Dans
l'attente, je t'invite, lecteur,
à relire tout ça sachant que tu peux critiquer
(cliquer sur : "
comments"
pour faire un
commentaire) Quoique pour les critiques méchantes je
préfère le
courriel (écrire à
croa33
–chez-
club-internet.fr
)
Amicalement
(à suivre – Mais
seulement à partir
mardi donc.)
mardi, novembre 22, 2005
"Coup
de bec" n° 13 - Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
A
Sète
nous étions un petit groupe à faire le bilan de
la lutte anti-corrida.
L'homo sapiens n'est pas seulement un dominant, c'est un dominant
pervers. Douterait-il de sa représentation divine qu'il
doive ainsi
cultiver des symboles de domination malfaisants ?
Il
est dommage que si peu de gens
accordent à leur sensibilité cette oreille, -et
des sous !-,
qui les sauvera eux-mêmes. Refuser la violence symbolique
sauve d'abord
les victimes directes, mais offre aussi aux espèces en lutte
naturelle
un espoir de contrôle.
Samedi
soir, ayant apprit que l'espèce avait entre 40 et 1000 ans
d'existence
potentielle, le groupe d'homo sapiens que nous formions s'est fait une
déclaration d'amour. Il est vrai que nous avions parmi nous
un amoureux
de toutes les espèces. Cet artiste de l'observation et du
cadrage avait
enchanté la communauté par un film sur les ours
américains.
Les
humains sont vraiment bizarres. Fréquenter un microcosme de
condamnés
clairvoyants et se sentir heureux de se voir, alors que seuls les
inconscients devraient l'être, quel paradoxe !
L'homme
c'est Guy
Bortolato.
Il encadre aussi des stages de découvertes. (Faire une
recherche sur
Internet : Vous y trouverez des trucs.)
Pour les sous c'est :
FLAC
BP 16 34 301
Agde CEDEX
__________________________________________
Ce
week-end là, avec mes amis nous refaisions le monde ; A toi,
lecteur
lamda, je dois encore expliquer des trucs. Demain on reprends
ça : Je
vous parlerai des paradoxes du miroir.
(à suivre)
mercredi, novembre 23, 2005
"Coup
de bec" n° 14 - Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Les
amis de Saint-Exupéry, qui en avait beaucoup,
témoignent des étonnantes
dispositions du grand écrivain comme observateur de
l'environnement. Ce
bonhomme était non seulement un pilote
réputé, ce qui est discuté, mais
aussi un expert en sciences et notamment en physique amusante, ce qui
est un peu moins connu. Ce type faisait remarquer qu'il fallait se
méfier des reflets du miroir. C'est ainsi qu'il se
lançait parfois dans
une de ses démonstrations magistrales en faisant observer
que dans un
miroir tout est à l'envers mais le haut est en haut et le
bas en bas,
donc dans le bon sens ! L'objet est donc quelque part magique et
paradoxal.
Faisant
fi de
toutes modesties et bien que je ne comprenne rien à ce
premier
paradoxe, j'oserai aller bien au-delà des
démonstrations de
Saint-Exupéry.
Dans
les
propriétés du miroir notons celle qui consiste
à bien vouloir rendre
l'image de l'homme mais pas celle des vampires. Les vampires ne
supportent pas la lumière du jour ce qui n'a aucun rapport.
L'homme est
à l'envers dans le miroir tout en y ayant aussi les pieds
sur terre, le
vampire ayant les siens dans la tombe... (??) Bon, laissons tomber...
C'est magique et chercher à comprendre un effort vain.
Sur
le ouaîbe il y a des pages et des sites miroir. Ces miroirs
là sont
parfaitement fidèles et n'est pas miroir qui veut. Sur
Internet non
seulement le haut est en haut et le bas en bas mais tout y est si
parfaitement lisible qu'on ne sait plus quelles pages sont le miroir
des autres ! Deux textes identiques mis en page différemment
ne sont
pas des miroirs mais des transcriptions. Sur Internet textes et images
miroirs sont forcément dans le bon sens car c'est la
règle. Bref, en ce
qui concerne les miroirs seul l'objet est
impénétrable alors que sa
version Internet est banale, sans sorcellerie aucune, et cette
exception ou nous voyons le désuet battre le moderne nous
laisse
pantois.
Et
Dieu dans tout ça ?
Si l'homme essaye de voir Dieu dans son
miroir il n'y verra que lui-même.
Voilà donc une propriété
intéressante du magique objet propre à conforter
l'homme dans la plus
séduisante de ses certitudes !
(à suivre)
jeudi, novembre 24, 2005
"Coup
de bec" n° 15 - Novembre
2005
Cher lecteur Bonjour !
Vous
avez du mal à suivre cette chronique et c'est normal. Il eut
été plus
facile de vous parler d'environnement et donc de physique. Les sciences
dites exactes ouvrent un débat facile : Ou on a juste, ou on
s'est
trompé ! J'ai préféré vous
compliquer la lecture et parler de la vie,
laquelle est un tissu de mensonges. Quoique pas vraiment, disons que
les apparences sont bien souvent trompeuses pour nous humains qui, je
le rappelle, sommes très cons.
Hier
je vous parlais des paradoxes du
miroir. Je vous propose maintenant de continuer avec les apparences,
justement.
- (Tiens,
lecteur, je me surprends à te vouvoyer maintenant... (?) En
fait ce
n'est pas ça : Arrivé au numéro 15 du
présent blog, je me suis
auto-persuadé que vous êtes bien au moins deux
à me lire... Non ?
Va-t-il falloir aussi que je mette un "s" à "lecteur" ??
Sachant
qu'après tout vous vous connectez individuellement : NON ! -
Tant pis
pour les incohérences!)
Ces
apparences sont-elles seulement issues de ce que nous voyons ? Ce
serait trop simple, même si Saint Thomas a
été, finalement, le premier
sage de notre ère. Les apparences sont souvent issues de ce
que nous
croyons et nous sommes plus facilement portés à
croire
ce qui nous arrange. Les
autres
animaux croient ce qu'ils reniflent, ce qu'ils ressentent, ce qu'ils
entendent ou ce qu'ils voient alors que l'homo
sapiens croit d'abord ce qui
l'arrange. Alors, quelle est
l'espèce la moins con, à part
l'autruche qui nous ressemble beaucoup ?
Il
y a des homo sapiens qui savent déjà cela, ce qui
leur permet de
dominer les autres homo sapiens. Citons par exemples les cartomanciens,
les astrologues, les curés, les hommes politiques, etc...
Bref, tous
ces parasites qui ont compris que pour mener les autres hommes il
suffit de leur dire ce qu'ils veulent entendre.
(à suivre)
vendredi, novembre 25, 2005
"Coup
de bec" n° 16 - Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Je
vous ais dit hier que certains humains pouvaient en manoeuvrer d'autres
et j'ai cité quelques exemples très
évidents. L'homo sapiens étant très
con le premier moyen de le rendre encore plus con est le mensonge.
C'est le plus doux des moyens de domination. Il n'y a pas que les
humains qui connaissent la ficelle mais l'homo sapiens en fait un art
suprême.
La
confiscation
directe est déjà plus brutale. Toutes les
espèces essayent de la
pratiquer mais l'action ne profite vraiment qu'à
l'espèce dominante. Si
ça ne suffit pas les groupes ou individus dominants
disposent de moyens
de coercition. L'ensemble constituent les violences institutionnelles.
Elles ne rendent pas obligatoirement plus con mais elles instituent
contraintes et soumissions. La particularité des violences
institutionnelles est qu'elles ne se voient pas toujours. Lorsqu'elles
se voient, elles sont toujours justifiées.
(J'entame
ici un chapitre sur la violence et je n'arrive plus à
rigoler.
Rassurez-vous, nous en sortirons avant Noël ! Notre but
étant de
refaire ce monde, il faut bien continuer à le
connaître ! Je vous
rappelle que vous pouvez participer par des commentaires : Cliquer sur
«comments» )
Par
violences institutionnelles j'entends violences
dominants-dominés,
laquelle ne se limite évidemment pas aux violences internes
à l'espèce
humaine mais également aux violences d'une espèce
vers l'autre. Comme
l'homme est l'espèce dominante de presque tous les
écosystèmes connus
nous sommes les principaux, voire uniques, responsables des violences
institutionnelles.
A l'inverse des violence institutionnelles, les
violences dominés-dominants sont sporadiques et presque
toujours
visibles voire ostensibles. Elles se retournent souvent contre leur
auteur et ce, parfois directement. Le dominé violent est
généralement
un rebelle. Ce n'est donc pas lui qui a commencé et, de
toutes les violences le dominant est
responsable.
La
première des violences institutionnelle telle que la subit
un dominé ne
se voit pas : C'est la privation. Nous en parlerons demain.
(à suivre)
samedi, novembre 26, 2005
"Coup
de bec" n° 17 - Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Nous
allons donc parler aujourd'hui de la première et de la moins
visible
des violences.
La
privation
résulte directement de la lutte des groupes et
catégories d'individus
pour la vie. Le dominant, inspiré par son instinct de survie
("coup de
bec" n°8 &9) confisque à son profit
ressources et territoires
aux
autres espèces, voire aux groupes et individus faibles de la
même
espèce. Elle peut être
considérée naturelle mais n'existe pourtant de
manière marquante que dans un
écosystème très malade ou
l'espèce
dominante a déjà trop
proliféré. C'est peut-être bien le cas
sur Terre
au début de ce XXIe siècle… !
La
privation est la première cause de disparition des
espèces.
En s'appropriant massivement ressources et territoires
l'espèce
dominante prive carrément certaines autres de moyen
d'existence. Le
constat est navrant mais il est aussi difficilement contestable!
La
privation s'exerce aussi vis à vis
de groupes et individus faibles de l'espèce dominante et
constituent
aujourd'hui bien
plus que ce
que des intellectuels du XIXe siècle ont appelé "domination
de l'homme par l'homme"
puisque qu'au XXIe certains hommes sont carrément
privés de tout par
d'autres hommes, lesquels n'ont même plus besoin d'eux et
donc même
plus besoin de les asservir !
Le
résultat de la privation d'activité (d'emploi si
vous voulez) pour un
humain s'appelle chômage. Cette forme de privation est
doublement
violente en ce sens qu'elle est également coercitive vis
à vis des
humains qui ne sont pas encore privé d'activité.
Le
résultat de la privation d'un territoire privé
(de logement si vous
voulez) d'un individu homo sapiens n'a même pas de nom. Les
victimes ne
sont plus rien vis à vis des autres hommes ce qui est
très éprouvant
s'agissant d'une espèce grégaire. L'humain ainsi
déchu se trouve en
effet en situation d'exclusion de la société des
hommes.
La
privation de liberté est à considérer
un peu à part suivant les cas. Il
peut s'agir pour le dominant de s'approprier carrément
l'individu
victime ou d'une action coercitive. La violence de la chose n'est
évidente que dans le second cas alors même que le
sort de la victime
est pire dans le premier !
Vous
trouverez sur Internet beaucoup de bonnes approches documentaires
concernant ce type de violence applicables aux conséquences
internes à
l'espèce humaine. Cela vous sera expliqué avec
d'autres mots que les
miens. Le constat et les approches partielles vous seront
très utiles.
Toutefois les liaisons générales de causes
à effets, toujours
anthropocentrées et surtout sans prise en compte de la
finitude des
ressources, sont grossièrement erronées. Les
intellectuels
non-écologistes n'ayant non seulement pas
progressés depuis Karl Marx,
mais régressé au contraire : Au lieu de chercher
l'erreur ils rejettent
tout en bloc, histoire d'en ajouter une !
(à suivre)
dimanche, novembre 27, 2005
"Coup
de bec" n° 18 - Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
La
violence institutionnelle n'a généralement l'air
de rien sauf pour la
victime ! Et encore, à propos de violences venues
d'institutions
humaines, souvent la victime humaine est bien souvent
persuadée avoir
mérité son sort! Les contraintes subies par les
animaux sont encore
plus anodines, ceux qui nous sont proches étant
considérés comme de
simples marchandises.
Nous
avons vu hier que la première violence institutionnelle est
la
privation, laquelle résulte de l'appropriation de tout ce
qu'un
dominant peut désirer.
La
contrainte par coercition
peut être citée maintenant, la violence y
étant plus ou moins apparente
et plus ou moins graduelle dans la mesure ou le dominé
voudrait
résister. Cela est classique et je ne m'y
étendrais pas. Toutes les
espèces évoluées la pratiquent. Les
hommes y ont ajouté des "impératifs
économiques".
La violence gratuite semble spécifique à l'homme,
quoique ce point soit
discuté.
L'espèce humaine a toutefois des
spécificités comportementales qui
méritent de l'attention :
-
Les violences institutionnelles paraissent souvent normales, aller de
soit… Ce qui les rend peu visibles. Paraissent
légitimes même celles
qui, analysées avec un esprit un tant soit peu critique,
sont carrément
crapuleuses et criminelles. Concernant les humains entre eux, elle est
même souvent "légitime" au sens propre car c'est
le fort qui fait la
loi, donc le droit, et la "justice" chargée de l'appliquer
est bien
plus complice que réellement juste !
-
Une mesure de coercition humaine
est toujours justifiée style «
nous
allons être contraints de vous... si... ».
- La victime doit être diabolisée (cf.
Image du démon : "coup de bec n°13")
ou culpabilisée.
Bref,
la parole, laquelle est une spécificité humaine,
est un outil bien
pratique pour se donner le beau rôle, d'autant que,
généralement celui
qui l'a est aussi celui qui fait !
(à suivre)
lundi, novembre 28, 2005
"Coup
de bec" n° 19 - Novembre
2005
Cher lecteur Bonjour !
J'espère
que tu as encore le
moral ! (Tiens,
lecteur, je me remet
à te tutoyer… Heureux de supposer que tu es
là encore au moins un ?
) Car avec les violences rebelles ça ne va pas
être beaucoup plus rose !
Pour
bien situer le propos précisons tout de suite qu'il ne faut
pas
confondre révoltes et révolutions. Les
révolutions sont rares,
procèdent d'autres logiques que de simples
révoltes et ne sont même pas
obligatoirement violentes. Une révolution a pour
finalité un coup
d'état. Une révolte peut toutefois être
instrumentalisée par des
révolutionnaires. Le coup d'état
réussi, les révoltés ne sont
généralement pas gagnants pour autant !
[ -
Lorsque j'ai commencé cette chronique nous étions
en pleine "révolte
des banlieues". J'aurais pu, comme la majorité des blogueurs
me
répandre sur le sujet. Mais c'eût
été une erreur pour plusieurs raisons:
-
Les jugements "à chaud" sont trop
empreints d'émotivité pour être
objectifs.
-
J'aurais été, comme les autres,
influencé par les médias.
-
Il y avais bien d'autres choses à
dire et justement ce fut mon choix ! -
]
Les
révoltes
sont, contrairement aux révolutions, permanentes. La
violence y est
ostensible et elles sont toujours vouées à
l'échec. Les révoltés sont, en
apparence,
beaucoup plus violents que les institutions. En
réalité ces violences
sont beaucoup plus mesurées qu'elle ne le paraissent. De
plus elles
sont limitées par les capacités même
des acteurs à faire beaucoup de
mal. Le révolté n'est pas malin et ne cherche pas
à l'être. La
répression le frappe donc de plein fouet, quand il ne la
cherche pas !
En fait le révolté mène un combat
désespéré, voire suicidaire.
Il
y a eu à l'occasion des "évènements
récents" environ 10 000 véhicules
brûlés ce qui va provoquer une
légère augmentation des statistiques
relatives au vandalisme habituel. Pour situer le chiffre sachez qu'il y
a environ 300 000 véhicules volés par an.
Si
certaines révoltes, telle celle dont nous venons de parler,
font la une
des médias, il en est d'autres qui font beaucoup moins de
bruit. La
première forme de violence rebelle est le suicide. Le
suicide est en
effet une violence directement retourné sur
soi-même. Nous connaissons
cette sale bête appelé scorpion pour
être très dangereux non seulement
pour l'humain qui voudrait mettre la main dessus (de
quel droit?) mais aussi pour
lui-même !
Le
scorpion n'est pas le seul animal suicidaire. Le refus de s'alimenter,
fréquent de la part d'espèces tenues en
captivité, est aussi une forme
de suicide. Les humains sont environ 150 000 à essayer de se
suicider
en France tous les ans (Un sur dix réussit.)
En
fait révoltes et suicides ne sont
que des réactions conscientes ou inconscientes à
d'autres violences
plus sournoises. Elles
devraient
toujours interpeller les responsables
, lesquels réagissent
pourtant inlassablement par encore plus de coercitions.
Voilà enfin une première chose à
changer dans ce monde. Continuons !
(à suivre)
mardi, novembre 29, 2005
"Coup
de bec" n°20 - Novembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
J'ai
terminé hier l'aperçu sur les violences sur une
correction possible et
nous en avions bien besoin pour le moral. Incidemment, nous nous
étions
aussi rendu compte qu'une révolution n'offrait normalement
pas de
progrès. Nous sommes cependant encore loin d'avoir
terminé le constat
et cette petite évasion aux solutions ne devrait pas nous
distraire.
Certaines
espèces particulièrement
évoluées de la création (tiens,
un
oxymore!)
ont été capable de construire des
réalisations complexes tant en ce qui
concerne les organisations sociales que les constructions
d'édifices ou
de gîtes. Ce phénomène d'organisation
de la vie suscite l'admiration.
S'agit-il de systèmes dus à
l'évolution darwinienne comme les êtres
vivants eux mêmes ? Nous pouvons penser que c'est
certainement vrai et
ce, au moins partiellement. Les systèmes "naturels", telles
les
termitières africaines ou les ruches sauvages, ne sont en
principe que
la survivance victorieuse de systèmes non viables qui se
sont éliminés
d'eux-mêmes. Toutefois un système,
fût-il crée par un animal, n'est
jamais complètement naturel et l'utilisation par certains
oiseaux de
matériaux de récupération modernes
pour construire un nid prouvent
qu'eux aussi ont un génie qui sait s'adapter ou
évoluer.
L'espèce
humaine se distingue particulièrement à ce
propos. C'est bien plus à
cause de ses réalisations que de sa propre
fécondité que l'impact sur
la nature de l'espèce dominante s'est fortement
multiplié ces derniers
temps.
L'homme
croit que
la civilisations et tout ce qui la compose, capitalisation,
génies
civils et mécaniques, etc… Sont
créations de son intelligence. Or
l'intelligence n'existe pas ("coup
de
bec" n°10.)
! En fait les civilisations ne sont qu'une création de son
instinct de
survie et elles s'inscrivent forcément dans
l'évolution darwinienne. Il
n'est pas prouvé que ces systèmes soient
éternellement viables ; Ils
paraissent même fragiles au contraire et,... Surtout,
les humains n'en sont absolument
pas maîtres !
(à suivre)
mercredi, novembre 30, 2005
"Coup
de bec" n°21 - Novembre
2005
Cher lecteur Bonjour !
Nous
arrivons maintenant à un point particulièrement
complexe de notre
étude, à savoir la nature et le fonctionnement
des sociétés humaines
les plus récentes et notamment de la
société dite "de consommation". Ce
faisant, nous ne partons pas de rien et beaucoup de choses sont
déjà
écrites.
Les
études non écologistes servent encore de
référence dans les idéologies
dominantes politiquement dites "de gauche" ou "de droite". Elles
présentent comme principales sources d'erreurs
l'anthropocentrisme, la
croyance en l'intelligence et en l'infinité des richesses
terrestres...
Bref, elles sont condescendantes et scientistes. Cela signifie que
depuis qu'il ne compte plus sur Dieu, l'homme reste optimiste et
insouciant parce qu'il se pense infaillible et compte sur ses
élites et
surtout sur la science, ce qui est une erreur car nous sommes tous des
cons.
Les
études écologistes sont encore peu sorties du
microcosme militant. Les
lacunes précitées semblent si
évidentes aux auteurs écologistes
qu’ils
n’en parlent pas. D’autres trop
préoccupés par l'urgence
des problèmes, en oublient
de prendre le temps d'en expliquer les fondements. Les paroles sages de
chefs indiens tel Seattle
sont
quand même souvent citées en exemple ; Nous
en reparlerons...
Revenons
donc aux références connues en Europe. Karl Marx
voyait le système
capitaliste responsable de tous les maux humains et avait
trouvé des
coupables dans la grande bourgeoisie.
En fait, il avait presque tout comprit… Presque
!
(à suivre)
jeudi, décembre 01, 2005
"Coup
de bec" n°22 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Qu’avait
donc dit Seattle mais que n’avait pas comprit Marx ? Ça:
«
Nous le savons, la terre n’appartient pas à
l’homme, c’est l’homme qui
appartient à la Terre. »
Un
océan et plus de mille ans de vanités
latino-chrétiennes séparait ces
deux hommes de bonne volonté. Notez que je n’ai
pas dit de "cultures
judéo-chrétiennes" mais "vanités
latino-chrétiennes" vu qu’au fond
l’idée d’un Dieu qui nous surveille
aurait dû nous corriger et que les
romains nous ont laissés leurs conceptions du droit. Les
plus de milles
années représentent le temps de mutation
d’une civilisation qui,
virtuellement, les sépare.
Les
romains avaient, en effet, inventé la
propriété foncière. Il se peut
aussi que ce soit, géographiquement, les Grecs mais il y a
guerre plus
de 2000 ans, puisque les terres entourant les plus anciennes
citées
étaient propriété commune et les
parcelles travaillées suivant des
règles de partage.
La concession de terres à un particulier ou à une
famille a très vite
généré des abus notamment dans les
colonies romaine où se sont créées
d’immenses latifundia. Il est aussi vrai que
l’esclavage existait déjà
bien avant, toutes bonnes choses générant
richesses… Mais aussi
privations et pauvretés.
Les
premières destructions de l’environnement visibles
dates de l’Empire
Romain quoique la chose paraissait positive et que ça ne se
voyait
encore pas trop.
La
première réaction des hommes de basses conditions
a été de s’en
remettre à Dieu, d’autant que
c’était tout nouveau. Pour autant les
Maîtres sont restés les maîtres et Dieu
juste un consolateur. Les mêmes
maîtres sont encore là, avec le capital en plus du
foncier, mais tous
les homo sapiens sont en fait coupables et pas seulement les bourgeois
ou les aristocrates. Même lorsqu’ils
n’ont rien, tous
veulent être propriétaires et
l’être autant qu’ils peuvent
l’être sans
se préoccuper des conséquences. Sur de telles
bases, même un partage
supposé équitable est abusif.
La
nature ne se partage pas : On la laisse tranquille !
(à suivre)
vendredi, décembre 02, 2005
"Coup
de bec" n°23 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Donc
la nature n’appartient à personne et pas
même à la communauté.
Ver
1840 un certain Proudhon
a déclaré que «la
propriété était un vol».
En
fait, c’est un viol.
Violée
la prostituée, violé l’esclave,
violé le condamné, violé
l’oiseau en
cage, violé le taureau, violée la
Terre…
Pourtant le don existe,
Celui
de l’amante par amour, celui du travailleur libre par
intérêt, celui du
coupable par le repentir, celui de l’oiseau comme du taureau
par la
beauté de la liberté et la terre est bonne fille
car ses fruits nous
sont offerts aussi : Il
faut juste ne pas en abuser.
Actualité
: ça
y est, le Gulf Stream ralenti ! Mercredi, une
dépèche de l’AFP nous a
annoncé que ce qui devrait arriver entre "tout de suite" et
"juste
après nous" arrive " tout de suite", finalement !
Conséquences
: Refroidissement sur les cotes européennes dans un contexte
de
réchauffement général. Autrement dit,
très prochainement du froid à
Bordeaux, du chaud à Montpellier et….
«Ouaaa…
Putaing, les tempêtes à Toulouse, con ! »
(à suivre)
samedi, décembre 03, 2005
"Coup
de bec" n°24 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Donc,
l’espèce dominante homo sapiens s’est
non seulement accaparé toute la
nature mais il a en plus formalisé la chose de la pire des
façons, non
seulement pour la nature mais aussi pour lui-même, par le
droit de
propriété. Il est vrai que la chose convient
parfaitement aux quelques
Maîtres de l’actuel monde. Ces maîtres
sont aussi principaux
propriétaires, non plus en terres (quoique) mais surtout en
capitaux…
Comme quoi ce pas tout à fait idiot de Marx avait quand
même un peu
raison et, si tous les humains sont potentiellement responsable des
malheurs de (presque) tous, il y en a quand même quelques uns
qui le
sont entièrement !
Et les
conneries ne sont pas terminées ! Cette
propriété de la terre, inventée
par les Romains, valorisé par la Révolution (si,
si !), s’applique
maintenant à
tout ! Et cela à
tel point que même l’air que l’on respire
appartiendra bien un jour à
quelqu’un. Il faudra, bien sûr, payer un droit
d’usage à ce quelqu’un.
Bref, nous sommes fous… Ou peut-être juste cupides
?
Il
est des droits qui se vendent. Le vivant, les logiciels et autres
œuvres de l’esprit sont déjà
souvent à quelqu’un, lequel peut même
tout
à fait vendre ou transmettre à ses
héritiers ces biens virtuels… Et les
rentes qui s’y rattachent !
Bref, l’homo sapiens a fait de tout et de n’importe
quoi une propriété,
sa propriété.
Il
y a aussi, heureusement, des humains contestataires qui trouvent que
ça
commence à bien faire ! C’est grâce
à eux que le vivant n’est pas
encore brevetable en Europe, donc sans propriétaires de ce
coté-ci de
l’Atlantique. Les logiciels dits libres tel l’OS
LINUX participe d’un
système de mise en commun de techniques et non
d’appropriation de la
moindre trouvaille comme cela paraît naturel à
certains. Proudhon
aurait aimé LINUX.
(à suivre)
dimanche, décembre 04, 2005
"Coup
de bec" n°25 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Quoi, vous n’avez pas réagi ?
J'avais pourtant laissé entendre hier qu'il fallait abolir
la propriété
!
Heureux d’être si bien compris, je vais quand
même temporiser. Mais ce
sera pour le milieu de la semaine prochaine vu que demain…
«
Je pars à Toulouse, con ! »
En
attendant la reprise des "Coup de bec", je vous invite à
relire le blog
qui, comme tous blogs, se lit de bas en haut. (Drôles de
trucs mais
c'est la règle !)
Pour laisser un commentaire cliquez sur «comments».
Mes amitiés à toi, LECTEUR !
mercredi, décembre 07, 2005
"Coup
de bec" n°26 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Avant
de reprendre nos propos de
comptoir de blog, je vais vous
raconter Toulouse.
En
fait les Toulousains ne sont pas de grossiers personnages, tout comme
les Corses ne sont pas des feignants et les Écossais ne sont
pas des
radins. Ce n'est en tout cas pas le cas de ceux que j’ai
rencontré. Il
y a des Toulousains qui sont d’infâmes salauds car
j'ai croisé aussi
ici une victime. Les hommes peuvent être
d’infâmes salauds partout et
notre époque en fabrique de plus en plus.
Ceux
qui m’ont reçu étaient hospitaliers et
sympathiques. Ces gens sont
fiers de ce qu’ils font. Ils sont fiers aussi de leur
région, de son
histoire et du cadre de vie. Partout d’ailleurs les gens sont
fiers de
ce qu’ils sont et de ce qu’ils font.
C’est une façon gratifiante de
recevoir que de présenter tout ça et j'ai
été comblé. Les voyageurs
sont partout en France des hommes ou, peut-être plus encore,
des
femmes, couverts d'attentions…
À
Toulouse on soumet les gros avions à la question
jusqu’à ce qu’ils
craquent. C’est donc aussi grâce à eux
que les voyages se passent bien.
Ici on est fier de sa culture et de son histoire
aéronautique. Dès
l'arrivée, cela se voit rien qu’aux noms que
portent les rues.
Quant
à l’Histoire d'ici, qui ne la connaît
pas ? Au moins cette saga du
siècle dernier si subtilement restituée par la
plume d’Antoine de
Saint-Exupéry ? Je pense évidemment à
ces pionniers reliant Toulouse
aux Amériques en avion postal au péril de leurs
vies… Tout un symbole :
J’avais ici rejoint un groupe de fonctionnaires
chargés de mettre en
place un système d’information et, à
l’heure d’Internet, penser à ce
que des aviateurs ont fait autrefois pour relier des hommes entre eux
en transportant du papier laisse rêveur. C’est
ainsi que des gens se
sont sacrifiés pour un progrès
aujourd’hui inutile et énergivorace.
Enfin… Disons un progrès mal orienté
parce que personne ne savait alors
que ce progrès irait trop loin. Par ailleurs, aujourd'hui,
qui en a
prit vraiment conscience, au fond ? Le bilan que j'en tire ne
réduit
évidemment en rien le mérite des anciens.
Lundi
soir le clan que nous formions a terminé la
soirée dans un pseudo
pub irlandais, un truc où la bière est assez
chère. Il est vrai que
nous pouvons payer… En revenant à notre
hôtel, il y avait là sur le
trottoir à demi allongé, un pauvre clochard (SDF
pour ceux qui ont peur
des mots) qui pleurait en racontant son histoire à des
policiers. Il y
avait aussi un monsieur qui parlait aux policier…
C'est
Dominique
M. qui
m'a expliqué la scène. Cette
grand-mère à qui un long militantisme
à la CGT a apprit la vie, est une
personnalité du groupe : «
Tu vois, c'est sûrement le monsieur qui a appelé
les policiers car les
SDF n'osent généralement pas se plaindre. Tu ne
peux pas savoir le
nombre de ceux qui se font agresser le 5 ou le 6 du mois parce qu'ils
viennent de toucher le RMI ! ».
-
Encore un truc dont les médias ne nous parlent surtout pas !
-
(à suivre)
jeudi, décembre 08, 2005
"Coup
de bec" n°27 - Décembre 2005
Aujourd'hui
je devais « temporiser »… Finalement on
verra demain !
Coup
d'oeil sur les bonnes infos, c'est à dire celles qui sont
sur Internet
mais –surtout- pas à la
télévision et qu'est-ce que j'apprends : Il y a
à l'ordre du jour des 20 et 21 décembre de
l'assemblée Nationale un
projet de loi qui ferait se retourner Proudhon dans sa tombe. Quoique
celui-ci n'ait jamais été très
écouté !
Autrement dit l'actualité rattrape notre sujet de samedi
dernier et ce
jour je vous invite à aller signer la pétition.
On se revoit demain ?
vendredi, décembre 09, 2005
"Coup
de bec" n°28 - Décembre 2005
Reprenons
nos propos et « temporisons » enfin !
-
Tout animal, notamment l'homme et surtout la femme ne peut survivre
sans posséder quelques biens personnels.
-
Toute possession n'est pas fruit d'une appropriation et celle-ci peut
tout à fait, ne nuire à personne.
-
Les us & coutumes actuels sont si imparfaits que certains
justes revenus n'existent que par la propriété.
D'un
coté, le droit de vivre implique le droit de s’en
procurer les moyens.
De l'autre l'appropriation parait incontestablement
illégitime. Entres
humains, la propriété est injuste car presque
toujours mal partagée.
Vis à vis de la nature, c'est encore pire !
Ce débat de droits entre humains est-il honnête ?
Voyons
donc les autres animaux :
Chaque individu ou groupe d'individu d'une espèce dispose
d'un
territoire à peut près équivalent et
parfois fort réduit. Chaque
famille peut posséder un nid ou un terrier, bref un
logement. Cette
faculté de possession est pour l'animal normal un besoin
souvent vital
mais toujours limité, semble-t-il.
Finalement
la seule espèce qui ne sait pas se contenter d'un territoire
équivalent
à celui des autres individus de la même
espèce est l'Homo sapiens et
encore pas n'importa lequel mais seulement celui qui se
prétend
"civilisé", ce qui prouve en passant qu'il ne s'agit pas
d'une fatalité
!
Il est donc sûrement
légitime et même vital pour une tribu ou autre
communauté humaine de
disposer d'un territoire, pour une famille d'avoir un logement et pour
un individu de posséder quelques biens personnels, des
bijoux par
exemple. Cela mène au droit
de possession
tel que l’admet Proudhon, lequel est très
différent du droit de
propriété en ce sens qu’il est
limitatif et non transmissible. Les
limitations étant fonction de l’impact
vis-à-vis de la nature et
vis-à-vis de la société humaine. Le
système peut aussi être protecteur
pour son titulaire mais limitativement.
(à suivre)
samedi, décembre 10, 2005
"Coup
de bec" n°29 - Décembre 2005
Belle
utopie que donner à tous de posséder.
Hélas, mes "coup de bec" donnent
dans le vide...
Alors
parfois je m'introduis dans certains cercles actifs où je ne
trouve que
des amis.
Hé bien, même à plusieurs, ce n'est pas
gagné et y'a du boulot !
Car pour ce qui est de changer le monde ça va, il
change… Oui, mais dans
le mauvais sens !
J'étais
invité hier par mon syndicat et quelques professeurs
d'université à une
journée d'étude sur les «Pôles
de compétitivité.»
Il s'agit d'un de ces trucs censés créer des
emplois. En fait, si ça
marche le truc génèrera surtout des marges ;
Sinon, il y aura de toutes
façons les exonérations de charges de prises pour
les entreprises et il
y en a qui sont sûrs de gagner ! On nous a
expliqué comment tout ça
doit marcher avec des mots anglais. Pour que ce soit clair je traduis :
Des complexes spécialisés artisanaux ou
industriels se sont achalandés
et développés en pôles actifs pour
diverses raisons historiques ou
d'opportunités. Quant au projet, il consiste à
surfer sur ces points
forts afin de doper la "croissance" (valeur libérale sur
laquelle nous
reviendront.)
Rassurez-vous
personne n'a été dupe et c'est plutôt
nous qui avons eu la parole.
Mais.. Je me demande bien pourquoi car ceux qui décident
étaient
ailleurs.
Rentré à la maison, un constat s'impose : Les
chats n'ont plus rien à manger et même pour nous
le frigo est vide! Des
courses sont obligatoires ; De retour à la maison, il y a
les mails à
traiter…. Et, avec tout ça l'heure avance et je
loupe le débat des amis
du Diplo sur l'AGCS.
Encore un truc qui, lui aussi, change le monde…
(à suivre)
dimanche, décembre 11, 2005
"Coup
de bec" n°30 - Décembre 2005
Excusez-moi
mais ce n'est pas ce soir que l'on s'étendra sur la
"croissance" ou sur
les "changements" du style AGCS comme je le laissais supposer hier.
Encore rattrapé par l'actualité,
je vais vous demander de regarder ailleurs !
Connaissez-vous
le "Meatrix"?
Non
: Vous allez être
déconcerté
! Oui
: Revoyez-le car maintenant
c'est en français !
ENSUITE : Participez au sondage de la commission européenne
sur le
sujet. Pour
une fois qu'on nous demande notre avis !!!
(Mais il ne faut pas tarder.)
Pour cela allez à l'adresse :
http://europa.eu.int/comm/food/consultations/action_plan_farmed_background_fr.htm
Bon
travail à tous !
On se revoit demain ?
lundi, décembre 12, 2005
"Coup
de bec" n°31 - Décembre 2005
Tout
d'abord sachez que je ne vous expliquerais pas ce qu'est l'AGCS parce
que d'autres
font ça bien mieux. (Lire par
exemple : http://agcs.free.fr/
)
Donc
le monde "change", puisqu'on nous le dit ! Les "réformes"
qu'exigent
les traités du style de l'AGCS ne sont pas celles que nous
voudrions…
Mais puisqu'on nous dit qu'elles sont bonnes pourquoi se plaindre? On
peut admettre que la "croissance" est naturelle, a toujours
été une
bonne chose et qu'elle le sera éternellement. En ce cas la
favoriser ne
consiste pas à changer grand chose... Mais puisque c'est si
bon autant
gagner du temps !
On
peut
en effet penser que détruire la nature c'est la transformer.
Cette
logique est implacable! C'est même une bonne chose puisque
c'est pour
la croissance ! Les scientistes libéraux (on reviendra sur
cette
notion) croient vraiment cela.
Mauvais
coucheurs, les croyants attardés (ceux qui croient en un
vrai Dieu et
pas en la science comme les précités) pourraient
penser qu'il s'agit là
d'une évolution maligne et imparable. La fin du monde est
proche...
C'est l'apocalypse ! Nous allons être jugés car il
y aura résurrections
des morts et le nouveau monde sera parfait !
…. Pas con ! Peut-être aurions-nous
intérêt à tous refréquenter
la
messe ?
Il y a malheureusement une autre explication : Les homo sapiens sont
tous très cons.
Voilà
qui ne risque pas de nous sauver !
(à suivre)
mardi, décembre 13, 2005
"Coup
de bec" n°32 - Décembre 2005
J'ai
cité hier des notions qualificatives applicables
à des humains
("scientiste" & "libéral") alors que celles-ci ne
sont pas
encore
définies ici. Je vais donc le faire.
Nous
avons fini par admettre que Dieu n'existe pas (Coup de bec n°3)
. Pour
autant, l'homo sapiens a-t-il renoncé à toute
religion ? Certainement
pas ! Dans la tête de l'homme moderne il n'y a plus de
Seigneur tout
puissant… Mais l'Image demeure. Rappelez-vous "coup de bec"
n°14 et le
reflet qui est dans la glace ! Hé bien, c'est ça
le scientisme, ces
hommes qui croient en l'homme tout puissant. Cette croyance aux
apparences de matérialité est bien une religion.
Elle a ses intégristes
comme ces riches qui se font congeler la dépouille mortelle
afin
d'attendre ainsi une résurrection artificielle. Elle a ses
ex-voto
comme le téléthon et donc ses offrandes. Bref,
elle porte une foi
sincère dans le sauvetage de l'homme par l'homme.
Les
sciences étant multiples, le scientisme prend aussi de
multiples
formes. Il est des disciplines sur lesquelles les plus cons se
retrouvent. Les vrais scientistes exaltent particulièrement
les plus
fumeuses thèses. Dans le style, les "sciences
économiques" ne font pas
de la figuration ! Aussi ne nous étonnons pas que la secte
des
scientiste-libéraux soit aussi influente en ce
début du XXIe siècle,
période où tous les imbéciles sont
plus ou moins scientistes.
Vous avez comprit ? Bon, Demain nous parlerons d'autre chose.
mercredi, décembre 14, 2005
"Coup
de bec" n°33 - Décembre 2005
Dans
"Coup de bec" n°29 j'avais promis de reparler de "la
croissance".
Malicieusement, je vous laisse la main et vous pose mes questions sur
le sujet:
À
votre avis,
D'où
peut-elle provenir ? Est-ce un truc naturel ? Correspond-elle
à un
besoin? Y a-t-il une limite?
(L'inconvénient
du blog par rapport à la
conférence-débat est qu'on ne se voit pas.
C'est extrêmement dommage parce que les questions…
C'est pour voir
quels sont ceux qui suivent! L'avantage du blog c'est que je ne
communique qu'un petit bout de leçon à chaque
message ; Ça ne devrait
donc pas être difficile à assimiler. Il m'est
aussi agréable d'imaginer
que vous êtes des milliers à me lire
religieusement même si, en
réalité, personne n'a trouvé cette
page sur le vaste ouaîbe!)
Réponses
: (Ne
lire la suite qu'après réflexion ; Merci !)
-
La croissance est fille de l'instinct de survie, lequel ne
connaît de
la part de l'espèce dominante aucune modération
pour lui-même ("Coup de
bec" 8 & 9.) Ceux qui auraient répondu qu'il s'agit
d'une
idéologie
humaine n'ont pas faux pour autant.
-
La croissance est donc un truc tout à fait naturel. Ceux qui
auraient
répondu qu'elle ne l'est pas parce que destructrice, ont
moralement
raison mais se sont quand même objectivement
trompés.
-
La croissance ne correspond pas à un besoin objectif. Ceux
qui auraient
répondu qu'elle correspond à un besoin
psychologique ou physiologique
n'ont pas faux.
-
La croissance a une fin ! Bravo, ici
vous avez tous JUSTE !
(Il y a beaucoup de gens qui croient qu'elle n'a pas de limite mais il
y a longtemps que ceux-là sont partis surfer ailleurs.)
Il
y a peut-être déjà dans la Nature
physique mais plus assurément de la
part des êtres vivant, une propension naturelle à
l'expansion. La
croissance se présente sous de multiples formes.
La
première est cette tendance des êtres à
se reproduire indéfiniment. La
dernière consiste à faire croître le
capital, c'est à dire un truc
virtuel inventé par les homo sapiens
représentatif de leurs richesses.
Il existe d'autres formes de croissances… Toutefois, lorsque
des
humains parlent de "la croissance" c'est le plus souvent de croissance
de capitaux qu'il s'agit.
Pour
virtuelle qu'elle soit, la croissance du capital a un fort impact sur
toute la Nature.
(à suivre)
jeudi, décembre 15, 2005
"Coup
de bec" n°34 - Décembre 2005
Les
êtres vivant eux-même et ce qu'ils construisent
constituent la vie
("Coup de bec n°20) et cela se voit. Vue de l'espace, la Terre
n'est
pas seulement bleu et blanche, il y a aussi le vert des
forêts et les
taches des villes : Notre planète est vivante ! La vie telle
que Darwin
nous en a décrit l'évolution porte la croissance
en elle. Cette
tendance à l'expansion reste normalement latente et dans un
écosystème
équilibré les espèces trouvent vite
leurs limites. La terre peut être
vue comme un écosystème
général où les espèces
vivaient en relative
harmonie la plus grande partie de son Histoire. Nous pourrions
même
être surpris qu'il en soit ainsi. Cet état quasi
permanent d'équilibre
résulte d'une lutte pour la vie et cette situation sans
vainqueurs ni
vaincus ne paraît pas naturelle. Pourtant elle l'est !
…. Vu que Dieu
n'existe plus depuis "Coup de bec n°3!
Aujourd'hui sur Terre l'équilibre est rompu et
l'écosystème général est
très malade.
Tout
ça parce que la croissance de l'espèce dominante,
et surtout celle de
ses créations, n'a pas trouvé ses limites. Elles
existent pourtant et
avec humilité reconnaissons les faits ! Pour autant, n'en
appelons pas
à Dieu…
Il
va falloir assumer !
(à suivre)
vendredi, décembre 16, 2005
"Coup
de bec" n°34 - Décembre 2005
Croyez-en
la Nature : Elle survivra ! Les limites aux croissances de
l'espèce et
des systèmes qu'elle a inventés seront de toutes
façons atteintes un
jour. Ensuite l'écosystème
général de la Terre retrouvera cet
équilibre
qui constitue son état ordinaire. La Terre aura beaucoup
changée mais
elle se remettra. En tant qu'espèce, l'homo sapiens n'est
pas sûr
d'avoir sa place sur la future Terre car il se sera probablement
auto-détruit.
Les
limites de la croissance de l'espèce homo sapiens ne sont
pas loin
d'être atteinte. En 2000 nous étions
déjà 6 milliards. Comme il est
douteux que la terre puisse nourrir 10 milliards d'individus de cette
espèce il est probable que nous atteignons une asymptote en
ce moment
même ou dans très peu de temps ! Cette
évaluation est toutefois
contestée des apologues de la croissance et des scientistes,
lesquels
se complètent parfaitement d'autant que ce sont les
mêmes. Ces
partisans de la croissance de l'espèce le sont aussi de la
croissance
du capital. À vrai dire j'ai du mal à suivre
leurs raisonnements sauf
en ce qui concerne leur foi en une science salvatrice qui saura
inventer les ressources qui n'existent pas encore. Cela est
cohérent
mais risqué, voire gonflé. Mon sentiment est
qu'il s'agit de pure
inconscience.
Cette
inconscience se double du fait que
nous ne savons même pas ce qui nous attend.
(à suivre)
samedi, décembre 17, 2005
"Coup
de bec" n°36 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
(Put***!
Ça fait plusieurs jours que je ne vous dis plus bonjour ! La
HONTE !
D'un autre coté, pas un qui critique et puisque vous
êtes tous si
complaisants je vais faire comme si rien n'était…
Tiens, allez, Grosse
bise aux dames, coup de pogne et bonne Tape dans le dos aux messieurs,
à vous tous, qui êtes si gentils!)
De
toutes les inventions de l'homme, le capital est celle qui me
préoccupe
le plus. Il a ainsi inventé un artifice monstrueux qui le
domine
complètement.
S'agissant
d'un truc virtuel, il n'y aurait pas lieu de
s'inquiéter… ERREUR !! Le
truc assujettit toutes fonctions humaines à ses
règles parce que les
humains ont décrété que le capital
était une référence
représentative
de la propriété, laquelle était
déjà une invention démoniaque ("Coup
de
bec" n° 22,23 & 24.)
Pour
des raisons que d'autres ont expliqué bien mieux que je ne
le ferais,
le truc s'enfle indéfiniment (Relire Karl Marx sauf que cet
idiot
n'avait pas vu qu'il y a une limite aux ressources réelles
et que la
"bourgeoisie" n'est pas seule irresponsable.) Il le fait en se
nourrissant sur la nature et notamment au dépends de
l'espèce vivante
qui l'a engendré. Le monstre a dors et
déjà échappé à
ses créateurs en
y générant inégalités et
privations. Pour la Nature c'est un cancer
comme la maladie de même nom le serait pour un organisme.
Ce
cancer est déjà pas mal avancé.
(à suivre)
dimanche, décembre 18, 2005
"Coup
de bec" n°37 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Chaque
humain a deux découvertes à faire,
-
La première éblouit sa naissance par
l'éclat des formes et des couleurs
du Monde. L'ouverture à la vie le transporte de
découvertes en
aventures, celles de l'enfant adoré puis de l'adolescent
timide à
celles de l'amoureux comblé… Que la vie peut lui
paraître belle !
-
La seconde lui fait quitter le rêve et s'instruire du Monde.
Il s'agit
des réalités détectables que nous
voudrions tous éluder le plus
longtemps possible… Or cela n'est pas permis ! Sagesse
venant, le monde
se révèle malade, fragile, peureux et
méchant.
Rappelez-vous
"Coup de bec" n°2 «Avant
de refaire le monde il faudrait d'abord le connaître et
comprendre.
Comprendre aussi pourquoi il comment il faudrait le refaire. Par
ailleurs est-ce possible ou seulement nécessaire ? »
Nous avons déjà répondu à
presque toutes ces questions. Avec
la découverte du cancer qui fait entrer la nature en
déliquescence,
nous voilà fixés sur l'essentiel de la
vérité à assumer désormais.
Ce
dernier message nous a amenés à un niveau de
conscience suffisant pour
ne plus temporiser.
Le problème est que la question non encore
abordée est «est-ce
possible?». Il reste donc à
voir ça même si,
la plus sûre façon d'en crever tous serait de ne
rien tenter !
(à suivre)
lundi, décembre 19, 2005
"Coup
de bec" n°38 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Alors,
que peut-on faire? Compter sur Dieu ? Dieu n'existe pas,
hélas ! (Coup
de bec n°3) Il ne sauvera donc pas sa création
devenue malade. Les
humains ne sont pas non plus entrain de subir le juste
châtiment qu'il
aurait décrété. Nombreux sont les homo
sapiens qui souffrent mais
ceux-la ne se plaignent pas… Pas plus que ne se plaint le
dernier
gorille! Les plus responsables sont les humains
"propriétaires" et
ceux-la ne souffrent pas encore, loin de là ! Ces homo
sapiens,
victimes et bourreaux, n'ont pas la volonté de changer quoi
que ce soit
à leurs conditions et à leur destin.
Il
est pourtant de la responsabilité de l'espèce
dominante de se sauver et
encore plus de faire que soient préservés les
innocents. Ce qui
dirigent l'espèce sont "propriétaires" et la
nature n'en a rien à
attendre. Un implacable destin est en train de changer le monde. Dieu
aurait organisé une fin du monde ou seul les
méchants seraient punis
(Quoique…. ?) mais c'est une fin encore moins
réjouissante qui
s'organise. Est-il utopique pour la "non-élite" des quelques
homo
sapiens soucieux de Nature d'en détourner le cours pour
mieux en
partager les désastres, à défaut
d'avoir partagé les richesses jusqu'au
XXe siècle ? À priori c'est impossible mais nous
avons le devoir
d'essayer ! Personne ne connaît l'avenir, à part
Dieu et Madame Soleil
et aucune surprise n'est à exclure. Par ailleurs ceux qui
affirment que
le Seigneur va revenir et que les morts vont ressusciter n'ont pas
encore été démentis : Ils ont peut
être raison après tout ! Je pense
que nous avons tout de même plus de chances qu'eux d'avoir
cause
gagnée, d'autant
qu'en ce qui nous concerne, nous n'attendrons pas passivement !
(à suivre)
mardi, décembre 20, 2005
"Coup
de bec" n°39 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Hier,
nous avons plus ou moins commencé à
répondre à la dernière question
«Est-ce
possible?» ("De
changer le monde pour le sauver"
: cf. "Coup de bec" n°2 et 37).
À
priori donc, nous ne pouvons rien faire... Mais nous nous promettons de
ne pas rester passifs pour autant et nous nous engageons donc
à trouver
la, ou les, solution(s) impossible(s) au problème qui se
pose
aujourd'hui à l'humanité !
Je
dis bien "à l'humanité", parce qu'elle est
l'espèce dominante et
surtout parce qu'elle est responsable des désordres
déjà constatés
comme de ceux qui se préparent !
Quelles
sont les conduites des homo sapiens à revoir et est-il
possible de les
faire changer ?
Les
humains doivent arrêter de se prendre pour des dieux.
Autrefois,
lorsque la majorité d'entre eux croyaient en Dieu, ils se
considéraient
seulement "à son image"… Ça
n'évolue pas dans le bon sens ! …Mais c'est
aussi un bout de chemin ver la vérité ; Donc,
peut-être un jour vers
l'humilité ?
-
Les humains
doivent arrêter de pulluler. La
fécondité est aujourd'hui maîtrisable.
Il est donc possible de restreindre le nombre de
bébés et même
d'inverser cette tendance à être toujours plus
nombreux.
-
Les humains ne doivent plus s'accaparer la nature. Liée
à ce travers,
la croissance "économique" n'est pas une obligation ni une
fatalité.
Certains penseurs pensent qu'il est possible de la faire diminuer et
même d'inverser la tendance ; Nous en reparlerons.
(à suivre)
mercredi, décembre 21, 2005
"Coup
de bec" n°40 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Le
monde n'a absolument pas besoin de la "croissance". Même le
monde des
humains n'en a pas besoin. Plus que la "croissance", l'accumulation et
le partage des connaissances donnent aux homo sapiens de quoi vivre
tous et en suffisance à cette aube du XXIe
siècle. En fait seul le
système capitaliste a besoin de croissance.
Il y a pourtant une idéologie de la croissance
très fortement implantée
dans l'imaginaire de tous les homo sapiens.
Il
s'agit en fait d'une dépendance au maître.
En fait il y a entre l'indien de la plaine (Seattle "Coup de bec"
n°22)
et l'homme moderne la même différence qu'entre le
loup et le chien. Ce
dernier est tellement dépendant que les
intérêts de son maître lui
paraissent être les siens !
Conclusion
: Pour se débarrasser de la croissance et, par la
même occasion du
capitalisme,
il
va falloir réapprendre la vie sauvage.
(à suivre)
jeudi, décembre 22, 2005
"Coup
de bec" n°41 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
À
propos de vie sauvage rassurez-vous ! Il ne s'agit nullement de revenir
volontairement 2000 ans en arrière et de vivre en tributs !
Il ne
s'agit même pas d'instaurer une sorte d'anarchie...
Quoique… ?
Il
s'agit seulement de s'émanciper de notre maîtresse
la finance et de
tout ce qui tourne autour. Cela pourrait même se faire
progressivement
si nous en avions le temps, ce qui n'est malheureusement pas le cas!
Il
faudrait commencer par réviser tout notre droit et donner
enfin une
PRIORITE ABSOLUE des droits dus aux êtres vivant tels les
droits de
l'homme, les droits de l'animal et même le droit de
protection de
l'environnement par rapport à tous droits d'argent, c'est
à dire à tous
droits commerciaux, droits de propriété,
etc… Ce, même si ces droits
"commerciaux" ont fait l'objet de traités internationaux.
Par ailleurs,
ce type de traité est à dénoncer au
plus tôt!
Nous
n'avons pas encore le pouvoir mais nous pouvons
déjà mordre ! Je vous
propose maintenant un
petit exercice :
- Les citoyens autrichiens ont démocratiquement
décidé que les animaux
sauvages n'étaient pas à leur place dans un
cirque. Ne voilà-t-il pas
que la Commission Européenne trouve qu'il s'agit
là d'une atteinte à la
liberté du commerce ? Nous devons violemment protester !
Cliquez ici : §
(à suivre)
vendredi, décembre 23, 2005
"Coup
de bec" n°42 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
J'espère
que vous avez tous fait votre exercice hier ? L'exercice ne vous a pas
surpris et vous avez déjà l'habitude de ce genre
d'action ? Je dois
avouer que je m'en doutais… Vous savez mordre mais cela ne
fait pas
encore de vous un sauvage. Par ailleurs c'était aussi un
moyen amusant
de vous inviter à participer à une action
à laquelle je venais moi-même
d'être invité par un internaute.
Lecteur,
tu fais forcément parti d'un microcosme d'humains un peu
défiants, les autres ayant déserté ces
lignes peu de temps après les
avoir découvertes. C'est une autre difficulté que
d'exprimer des idées
salutaires mais iconoclastes avec lesquelles il est impossible de
toucher directement le grand public. C'est même frustrant de
se rendre
compte que l'on ne touche que ses amis déjà plus
ou moins convaincus !
Pour autant nous ne sommes pas nous-mêmes prêts
à vivre libre tant est
puissante l'emprise de la pensée unique. Il nous faudra
pourtant y
arriver et aussi entraîner ceux qui, pour l'heure,
désertent ces
lignes. Cette mission impossible aujourd'hui sera pourtant
réalisable
lorsque nous n'aurons plus aucun respect pour notre maîtresse
la
finance et surtout appris à la remplacer par les substituts
que sont
les biens partagés, la collaboration, l'échange,
etc… et à donner une
valeur à ces substituts. L'animal apprivoisé
apprend la liberté petit à
petit lorsque son destin est de retourner à la vie sauvage.
Comme lui,
nous avons besoin d'apprendre la liberté. En donnant la
priorité au
respect de la vie sur toutes autres consignes, nous sommes sur la bonne
voie…
(à suivre)
samedi, décembre 24, 2005
"Coup
de bec" n°43 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Aujourd'hui
nous faisons la Fête ! Demain c'est Noël (pour moi
qui écris, mais pour
vous qui lisez c'est déjà Noël !)
Ce
n'est pas parce que nous avons renoncé à Dieu
(Coup de bec n°3) qu'il
ne faut pas se réjouir ! Notre espèce a besoin de
traditions et
celle-ci ne fait aucun mal. (Sur le fond car pour ce qui est de la
forme il y a quand même des choses à revoir comme
renoncer au foie gras
par exemple : Forcer des oies à se suralimenter est une
violence
gratuite qui devrait couper l'appétit de tout humain voulant
faire un
petit effort d'empathie envers ce pauvre volatile destiné un
jour à
nous nourrir de toutes façons.)
Ce
Jésus qui est né il y a plus de 2000 ans
n'était donc pas le fils de
Dieu. C'était quand même un type qui a voulu faire
progresser
l'humanité. Peu importe que ces idées
procèdent au départ d'une
contestation théologique forcément mythomane,
puis qu'elles aient été
déformées,
récupérées et encore
déformées… Rarement pour le meilleur !
L'histoire me plait bien et fêter tous les ans la naissance
du bonhomme
est aussi une occasion de se retrouver en famille.
Donc, on ne se prend pas la tête aujourd'hui !
(Pour ce qui est de changer le monde, on reprend ça demain.)
dimanche, décembre 25, 2005
"Coup
de bec" n°44 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Je présume que vous avez tous fait bonne chère
hier.
Tant
mieux parce que nous allons passer à autre chose:
L'abolition
de la propriété..
- Cela nous obligera à reprendre nos esprits -
Comme
l'avait explicité ce précurseur des
nécessités du XXIe siècle
qu'était
P.J. Proudhon, l'abolition de la propriété ou de
ces excès au moins(le
débat reste ouvert) n'empêche pas la
légitime possession. Ce sera un
chantier laborieux mais fondamental. Les oppositions viendront de
personnes puissantes qui n'agiront pas par elles-mêmes. Elles
mettront
d'autant d'énergies à critiquer les
nécessaires réformes que sans
propriétés le capitalisme ne peut que
s'étioler avant de mourir même si
son parasitisme repose en grande partie sur du vent. Notre
société est
aujourd'hui plus régulée par la
propriété que par le travail, lequel
lui est même inféodé. Plusieurs
étapes seront nécessaires, la première
consistant à stopper l'extension en biens réels
ou virtuels
négociables. Seuls les humains eux-mêmes
paraissent inaliénables
actuellement, et encore depuis l'abolition de l'esclavage
seulement…
C'est donc très relatif !
Des
alternatives au capitalisme devront être
aménagées progressivement
jusqu'à ce que la communauté perde toute
dépendance. Par ailleurs la
propriété n'est déjà pas
unique source de rentes. La collectivité peut
fournir les services nécessaires et la solidarité
existe aussi.
(à suivre)
lundi, décembre 26, 2005
"Coup
de bec" n°45 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
La
première foi que j'ai vu des places de stationnement
payantes, je
devais avoir 13 ans et nous étions en vacance en Espagne.
Mon père
m'avait alors expliqué que ces pauvres Espagnols subissaient
la
dictature de Monsieur Franco et que cela ne serait jamais possible en
France. Quarante années après
l'expérience me laisse dubitatif. Non
seulement il faut en France souvent payer pour garer sa voiture mais
aussi pour pas mal d'autres choses autrefois gratuites. Nous payons
même pour uriner… Cela prouve en passant que notre
époque décadente
ressemble peut-être un peu à celle de l'Empereur
Vespasien!
Ce
qui arrive s'explique aisément car ce qui est gratuit n'a
pas besoin de
croissance alors qu'une croissance malade a besoin de supprimer le
gratuit.
La gratuité est une des premières choses
à reconquérir. Bien mieux, tous
les services de base devraient être gratuits,
notamment les transports collectifs et les hébergements de
base. Ceux
qui prédisent des excès nous trompent. De
nombreux patrons offrent
encore des transports gratuits à leurs personnels qui ne les
utilisent
généralement qu'à moins de 80 %.
Alors? De plus croyez-vous qu'il n'y
ait pas d'abus avec ce qui est payant ? ... On peut en effet penser que
celui qui poireaute en musique sur une ligne
téléphonique surtaxée
n'abuse pas de la collectivité ; Nous sommes si bien
dressés que nous
avons de la m**** dans les yeux !
La gratuité des services de base ne pourra que bien se
passer.
Site recommandé : http://farennes.free.fr/transportsrennestract.htm
(une recherche vous fera découvrir ne nombreux autres sites
sur ce
sujet!)
(à suivre)
"Coup
de bec" n°46 -
(Message
du 27 Décembre 2005 posté en retard!)
Cher lecteur Bonjour !
Parmi
les solutions aux problèmes actuels de destruction de la
nature et même
de l'espèce dominante certains penseurs proposent la
"décroissance".
(Voir http://www.decroissance.org)
En
opposition directe à la croissance l'idée semble
excellente. Je la sens
pourtant mal. D'un autre coté, je découvre juste
le truc et ne suis
donc pas très bien placé pour bien le juger.
C'est de toutes façons un
progrès par rapport au "développement durable".
(Cet autre truc prôné
par les écologistes les plus médiatiques ne
mérite pas une ligne car il
reste conservateur ; Les écolos authentiques n'y croient
déjà pas !) À
priori "la décroissance" ne rompt pas toutes racines et
propose
simplement de revenir en arrière. C'est un peu comme un
fumeur qui
voudrait arrêter progressivement. Certains y sont ainsi
arrivés mais
ils sont peu nombreux. L'idée mérite tout de
même que l'on s'y arrête.
Je
connais de nombreux fumeurs qui se sont vraiment
débarrassés de la
cigarette. Ils se sont dit un jour
«j'arrête» et se sont effectivement
arrêtés… D'un seul coup et ils ont
réussit! Ce sera la même chose pour
se libérer vraiment du capitalisme, donc de la croissance:
Il faudra
tout jeter !
(à suivre)
mercredi, décembre 28, 2005
"Coup
de bec" n°47 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Les
accros à la croissance que nous sommes n'auront qu'une chose
à faire le
jour de notre libération : Jeter le capital à la
poubelle !
Nos
sociétés disposeront alors des ressources
locales. Elles pourront aussi
continuer à collaborer. Pourra-t-on se libérer de
toute monnaie, même
pour commercer ? Ce serait souhaitable mais on n'a pas de solution de
replacement, à part l'échange qui lui ressemble
beaucoup… En plus
compliqué! L'essentiel sera de se débarrasser des
valeurs
représentatives de la propriété. Les
biens réels devenus possessions
individuelles ou biens communs, pourront tout à fait
être gérés avec
soucis d'équité et de préservations
environnementales, c'est à dire
seulement si nécessaire.
Désormais sans utilité, le crédit ne
devrait plus exister.
Se
contenter de ressources locales nous obligera cependant à
procéder à
une répartition et à arrêter de
gaspiller. Le confort de demain sera
spartiate pour tous mais suffisant. Le partage sera des plus naturel
par une généralisation de la gratuité
des services de base. Comme cela
ne suffira pas, un revenu de base pourrait être garanti
à tout individu
humain majeur. Les gens pourraient être libres d'avoir en
plus une
activité lucrative fortement imposée ou d'avoir
des activités non
lucratives donnant droit à certaines allocations…
Libérés,
nous retournerons forcément à des
économies de proximité sauf en ce qui
concerne les hautes technologies, pour lesquelles nous aurions avantage
à ce qu'elles soient très mutualisées.
(à suivre)
jeudi, décembre 29, 2005
"Coup
de bec" n°48 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Depuis
plusieurs jours nous sommes en recherche des solutions... Je
réalise
soudain que j'ai oublié de citer une autre erreur de Marx :
la «dictature
du prolétariat».
Finalement,
Karl n'était qu'un idiot relatif. Comme beaucoup d'humains
imbus de leur personne il brillait en pensant pour les autres. Par
ailleurs la "dictature du prolétariat" est un oxymoron.
L'expression
cache en fait un non-dit. Deux autres notions auraient un sens,
"démocratie prolétarienne" ou "dictature au nom
du prolétariat". La
seconde est certainement la bonne et le prolétaire
était donc pour Marx
un imbécile incapable de se défendre.
Nous
ne commettrons pas la même erreur! Les humains sont
très cons certes,
mais l'espèce a le sens de la communauté. Si,
individuellement, son
instinct de survie peut la pousser à des excès
destructeurs ("Coup de
bec" n°8), le même instinct peut lui permettre de
s'adapter. Ce, à
condition que les individus n'agissent plus seuls. Même
mené par un
leader, il n'y a que collectivement que l'homo sapiens pourra se
libérer de cette création de lui-même,
quoique démoniaque, qu'est la
finance. Ensuite si la communauté est assez conne pour
offrir un trône
à son leader, elle n'aura gagné qu'une servitude
en échange d'une
autre. De plus aucun dictateur ne peut être à
même de résoudre seul les
défis de notre époque ou même ceux de
l'époque de Karl. Il fallait bien
être idiot pour croire cela possible ; En
réalité, par instinct de
survie pour lui-même, plus les problèmes
deviennent aigus, plus la
politique d'un dictateur devient violente et surtout, stupide!
Finalement
seule la
démocratie
peut libérer l'espèce dominante de ses
démons et seule l'organisation
la plus démocratique possible pourra l'y maintenir. Ce n'est
pas un
régime facile et les palabres ne font que commencer... La
liberté a un prix !
(à suivre)
vendredi, décembre 30, 2005
"Coup
de bec" n°49 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Nous
approchons de la fin de notre discourt.
Nous avons vu que l'écosystème
général de la Terre est gravement
cancérisé. L'espèce dominante homo
sapiens est responsable de cet état.
Ce, sans être coupable (!) car elle est aussi pulsionnelle
que les
autres espèces animales. De plus, sa suffisance l'aveugle !
Pour
récapituler
disons qu'une espèce en est arrivée à
menacer l'équilibre de toute la
nature. Cette espèce, l'humanité, est
elle-même désormais en sursis.
Tout cela parce qu'elle s'est trop développée et,
surtout, parce
qu'elle a inventé des artifices amplificateurs du mal,
eux-mêmes en
croissance.
Nous avons
noté que deux types ont déjà voulu
sauver l'humanité alors même qu'elle
était mieux en point qu'aujourd'hui: Un mythomane se prenant
pour le
fils de Dieu et un idiot. Les deux étaient dangereux parce
qu'ils ont
proposé un dogme à la place de la
démocratie. Nous ne devons pas
commettre la même erreur.
Nous
avons cru un moment que la fin du monde était proche et
inévitable
jusqu'à comprendre que l'homo sapiens n'était que
l'esclave d'une de
ses inventions. Le défit à lever n'est donc pour
l'espèce dominante
constituée d'humains que celui de son retour à la
vie sauvage. Aucun
être supérieur n'étant là
pour la leur apprendre c'est
tout nus, mais pas tout seuls
que
les humains devront collectivement
en vaincre
les difficultés!
(à suivre)
samedi, décembre 31, 2005
"Coup
de bec" n°50 - Décembre 2005
Cher lecteur Bonjour !
Dernier
message de 2005 & Dernier "Coup de bec".
Au
second message ("Coup de bec" n°2) nous nous sommes
posé trois
questions existentielles. Je vous ai proposé des
réponses. Elles nous
informent qu'un problème historique de libération
de l'espèce humaine
se pose aujourd'hui. Mes réponses ne sont pas parfaites,
surtout à
propos des solutions possibles et de leurs mises en œuvre. C'est
un lourd travail collectif
qui commence
ici...
(Mais
pas "Bonne Année" car cette formulation ferait une
publicité
subliminale à la finance ! )
J’ai
posté ce message juste avant d’aller festoyer
aussi lorsque vous le
lirez nous serons en 2006. Un nouveau blog sera mis en ligne dans la
semaine. Celui-ci ne sera pas quotidien mais plus irrégulier
et plus
complice. Il y aura environ un message par semaine. "Coup de bec" se
voulait porteur d’un message, «
L’apocalypse ne sera pas pour demain »
se voudra d’un militantisme plus opérationnel et
en plus, j’espère
avoir des lecteurs !
