Un matin, sur
la piste un
corbeau s'est posé.
Chemin encombré avanie négligeable,
là, Dame Lapine a fait sur la rosée
ce que Nature l'avait rendu capable.
La proprette
tient le
domaine ordonné,
modèle de toilettes aux odeurs d'océan bleu,
comme tout bon lapin rond de billes disposées.
Au dessus de ça, voltige dans le ciel bleu,
notre corbeau laisse choir ce qui l'encombre,
vole dans l'azur, vent portant, place infinie,
plus prés de Dieu, sans atteinte... sauf son ombre
glissant sur le sol. Oui, mais quand le vol fini,
l'oiseau la rejoint, il est dur de
comprendre:
Tout ce qui vole doit un jour redescendre.
Du sol il
ne veut rien connaître,
rampants se doit de laisser paître.
Considérations suffisantes!
Pourtant il aime mais se plante.
Terre d'images sans variété
au sol on rejoint la société.
Revenons aux faits.
Notre corbeau se pose
là ou il l'entendait. Discernements n'ose
l'effleurer du désordre qu'il pouvait causer.
La lapine découvre les dégâts, jette
les bras au ciel. - Se plaint au renard. - «Qui
a osé
toucher à vos biens! Au cachot
qu'on le jette!»
Sur la terre l'ordre ne fait peur qu'aux sagouins,
oeuvre de paria que
toucher aux
petits coins.
Le limier
fit au Roi Lion rapport,
qui cru bon AVIS demander port:
«Que c'était fait exprès, et oeuvre
d'un misérable la manoeuvre... »
L'enquête
du renard fût brève,
pour le corbeau un mauvais rêve.
- Il voulu
demander
pardon. - La lapine
sollicita du film "qu'on le rembobine".
- Voyons, La vie n'est pas du cinéma. Hélas!
Persiste la
rumeur. Celle qui vous rend las.
Les gens sont différents, chacun a ses passions.
Nous avons tous nos cultures et d'éducation
on ne peu débattre. Le corbeau se rendit:
«
Le dogme ne peut rien pardonner 
aussi je prie le temps, les amis,
l'offense, on peut toujours l'oublier... »
La
chiotte